Sur le circuit du Hungaroring, près de Budapest, Vettel avait réussi un temps qui semblait intouchable. Mais c'était sans compter sur Hamilton qui, lors de son ultime tour, a devancé son rival de 38 millièmes.
Le champion du monde 2008 est le premier à engranger une quatrième pole position cette saison (la 30e de sa carrière). Il en est même à trois consécutives après les GP d'Angleterre et d'Allemagne.
Une première pour Vettel?
Reste à savoir s'il saura résister dimanche aux assauts de Vettel sur un circuit où les dépassements sont difficiles. L'Allemand ne s'est encore jamais imposé en Hongrie, tandis que Hamilton a déjà triomphé à trois reprises (2007, 2009, 2012).
Derrière le duo Hamilton-Vettel, le Franco-Genevois Romain Grosjean (Lotus) et l'Allemand Nico Rosberg (Mercedes) se partageront la deuxième ligne sur la grille de départ. Suivent l'Espagnol Fernando Alonso (Ferrari) et le Finlandais Kimi Räikkönen (Lotus).
Du côté des Sauber, l'Allemand Nico Hülkenberg a réussi le 12e chrono des qualifications, tandis que son coéquipier mexicain Esteban Gutierrez a été éliminé dès Q1 (17e temps).
si/kg
On reste confiant chez Sauber
Monisha Kaltenborn, team principal de Sauber, a réaffirmé sa confiance quant à l'avenir de l'écurie suisse. L'accord passé avec trois partenaires russes va apporter de la stabilité, a-t-elle dit.
Lors d'une conférence de presse tenue au circuit de Myogorod, près de Budapest, la CEO de Sauber a précisé que "beaucoup de détails" devaient actuellement être clarifiés. Quand le processus sera terminé, "nous aurons une base solide", a-t-elle déclaré.
L'écurie Sauber a déjà connu des situations financières difficiles dans le passé. "Nous avons toujours su que nous pourrions survivre", a commenté l'Autrichienne d'origine indienne. "Mais un jour, la question se pose de savoir si on veut juste survivre, ou si on veut essayer de faire un pas en avant."
Monisha Kaltenborn a par ailleurs fait part de son agacement suite aux rumeurs publiées ces derniers jours dans plusieurs organes de presse, sur son avenir personnel ou sur la crédibilité des partenaires russes. "Il faut nous faire confiance", a-t-elle martelé, tout en précisant que sa position en tant que team principal n'avait fait l'objet d'aucune discussion.