"Jules s'est battu jusqu'au bout, comme il l'a toujours fait, mais hier, sa bataille a pris fin", déclare la famille dans son communiqué. "Nous ressentons une peine immense et indescriptible".
"Nous voulons remercier le personnel médical du CHU de Nice, qui l'a soigné avec amour et dévouement", ainsi que "le personnel du Centre Médical Général de Mie, au Japon, qui a pris soin de Jules immédiatement après son accident".
Première victime depuis Senna
"De même, nous souhaitons remercier les collègues de Jules, ses amis, ses supporters et tous ceux qui lui ont prouvé leur affection au cours de cette période. Ils nous ont donné la force nécessaire pour résister dans ces moments terribles", ajoute la famille.
Jules Bianchi est le premier pilote de F1 qui meurt des suites d'un accident en course depuis le triple champion du monde brésilien Ayrton Senna, le 1er mai 1994.
afp/alt
Une polémique suite à ce tragique accident
Jules Bianchi aura vu sa carrière de pilote prendre fin le 5 octobre dernier, au 42e tour du Grand Prix du Japon. Sous la pluie, il avait perdu le contrôle de son véhicule dans le virage 7 pour finir par s'encastrer sous l'engin d'élevage présent au même endroit pour évacuer la Sauber de l'Allemand Adrian Sutil sortie au tour précédent.
Cet accident dramatique avait provoqué une forte polémique, notamment autour de l'intervention de cet engin sans que la course n'ait été au préalable neutralisée par le commissaire de course. De fait, la voiture de sécurité n'était entrée en lice qu'au 44e tour, après l'accident de Bianchi justement.
Parmi les critiques s'était notamment élevée la voix d'Alain Prost, le quadruple champion du monde de Formule 1, dès le lendemain du drame. "L'entrée de cette grue sans le régime de la voiture de sécurité est totalement inacceptable. C'est une vraie faute à ne pas renouveler", avait accusé l'ancien pilote français.
34 courses de F1 au total
Jules Bianchi aura grappillé deux points en 34 courses, au volant de sa Marussia, au sein de cette écurie russe qu'il avait rejointe comme pilote titulaire en 2013. C'était lors du Grand Prix de Monaco 2014, avec une 9e place acquise de haute lutte en partant du fond de la grille et malgré deux pénalités de cinq secondes.