En présence de nombreuses personnalités du sport automobile, le cercueil de Jules Bianchi, 25 ans, est entré dans la cathédrale Sainte Réparate, porté par des jeunes pilotes, ses "frères de course", selon le père Sylvain Brison, pour qui il était un exemple. Une foule recueillie et émue applaudissait lentement, au son de "Hotel California", le tube des Eagles, joué sobrement à la guitare sèche.
"La mort de Jules est profondément injuste", a rappelé le prêtre. Il a été "heureux, car il a fait de son rêve une réalité". La course automobile, "c'était sa vie, sa vocation". Il était "un champion doté d'un rare talent, mais aussi un jeune homme à la stature aussi haute que la profondeur de son humilité".
Les deux pilotes Mercedes, Lewis Hamilton et Nico Rosberg, venus en voisins de Monaco, ainsi que le maire de Nice, Christian Estrosi, le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Jean Todt, le Secrétaire d'Etat aux Sports, Thierry Braillard, étaient arrivés en avance, discrètement, et on pris part à cette cérémonie voulue très intime par la famille du pilote.
afp/bao