A l'heure d'apercevoir à nouveau le bassin de l'Olympic Nice Natation, "j'étais comme un enfant devant un aquarium", lâche-t-il. "Je suis simplement resté le visage et les mains collés à la baie vitrée" située entre les vestiaires et le bassin de 50 mètres de la piscine Camille Muffat.
C'est tout à fait normal de prendre de telles précautions.
"Cela m'avait manqué. L'odeur de chlore, l'ambiance, le moment où l'on met son maillot, quand on ouvre le bassin, quand on prépare sa ligne d'eau et son filet. J'adore tout cela", glisse le Genevois de 25 ans, qui doit évidemment respecter des règles d'hygiène encore plus strictes que d'ordinaire.
"Il y a un seul nageur par ligne. Comme on est neuf, on occupe tout le bassin", alors que le coach Fabrice Pellerin a pour habitude de regrouper ses protégés sur une moitié de bassin. "Il y a du désinfectant partout, et la piscine est désinfectée chaque soir".
ats/lper
"C'est le flou total"
"On ne sait vraiment pas si on aura des compétitions. On ne sait pas si on aura une deuxième vague. C'est le flou total. En théorie, tout ce qu'on a de prévu pour l'instant, ce sont les championnats de France à la fin décembre. J'ai peur de m'ennuyer, de tomber dans une certaine routine, de m'entraîner, m'entraîner, mais sans avoir de pic de forme à viser. Il va falloir trouver quelque chose qui nous fasse 'kiffer' à l'entraînement".
"On a tout mis en pause"
"On a tout mis en pause. Techniquement, j'essaie de reprendre les éléments que je travaillais avant. Pendant les deux prochains mois, on va avant tout travailler nos points faibles. Moi, je sais que je vais faire de la musculation pour gagner en puissance et en force."