"Je n'aime pas le terme de burn-out, mais c'est bien de cela qu'il s'agissait": Desplanches a souffert plus qu'il n'a voulu le laisser entendre après les délices de son podium olympique de 2021. "Je pense que ça a commencé en janvier 2022, après que j'ai attrapé pour la première fois le Covid".
"J'ai aussi souffert d'une mononucléose en même temps. Et c'était un Covid très long. J'ai fait régulièrement des bilans sanguins, et ce n'est qu'en juin ou juillet de cette année que j'ai commencé à mieux me sentir", explique-t-il à Keystone-ATS. "C'est hallucinant comme ça m'a couché".
"Je vais beaucoup mieux, et j'en suis très, très content", se réjouit le Genevois. Il a appris à relativiser ses contre-performances de 2022 (4e place aux Européens, élimination en demies des Mondiaux) et de 2023 (nouvelle élimination en demies mondiale fin juillet).
ats/bao
Paris 2024, le point d'orgue
Desplanches a réalisé 1'59''87 samedi en Coupe du monde à Budapest, où il a été devancé par l'autre médaillé de bronze olympique de 2021 - sur 100m papillon - Noè Ponti (1'59''70). "J'espérais réussir la limite pour Paris, mais je suis tout de même satisfait... Là, j'ai vraiment l'occasion de monter en puissance jusqu'aux JO de Paris", dernier grand rendez-vous de sa carrière.
Cette montée en puissance passera par Doha, qui accueillera des Mondiaux en grand bassin, en février. "Le but sera d'être en très bonne forme à Doha, mais sans être à 1000 %". "Depuis que je me sens mieux, je n'ai à nouveau plus que les JO 2024, point d'orgue et dernière compétition de ma carrière, en tête".