Le choc de dimanche à 21h au Stade de France entre le pays-hôte et le tenant du titre constitue une finale avant la lettre et verra le retour du demi de mêlée français Antoine Dupont, victime d'une fracture de la mâchoire le 21 septembre lors d'un match remporté 96-0 face à la Namibie. Opéré le lendemain, le capitaine du XV de France a repris l'entraînement mardi après une guérison quasi miraculeuse.
Après trois finales perdues (1987, 1999, 2011), la France se doit de remporter le titre tant convoité sur son sol, 12 ans après sa dernière apparition au stade ultime. Elle sera donc forcément sous pression face aux "Springboks", équipe de grands rendez-vous par excellence qui possède les atouts physiques nécessaires pour briser le rêve de tout un peuple.
Le plafond de verre irlandais
Battue 8 fois au stade des quarts de finale dans cette compétition, l'Irlande affiche l'ambition de briser ce plafond de verre pour se hisser dans le dernier carré. Le XV du Trèfle a fait forte impression, dominant notamment l'Afrique du Sud 13-8. Auteurs du Grand Chelem dans le dernier Tournoi des Six nations, les Irlandais sont invaincus depuis un an et demi. Mais leur obstacle est de taille: ils se frotteront à des "All Blacks" dont la forme est ascendante depuis leur défaite face à la France dans le match d'ouverture (27-13).
ats/bur
Une chance pour les outsiders
Les 2 autres quarts de finale - prévus samedi et dimanche à 17h à Marseille - se dérouleront dans l'ombre de ces combats de géants. L'Angleterre, en perte de vitesse depuis des mois, partira néanmoins largement favorite face aux Fidjiens, alors que l'issue du match Pays de Galles - Argentine semble plus incertaine.