A l'heure du bilan, la délégation helvétique n'a pas à rougir. Il faut en effet remonter à Vail en 1989 pour trouver trace d'un meilleur résultat d'ensemble avec 11 breloques. En Italie, trois athlètes ont remporté sept médailles .
Grande dame de ces Mondiaux, Lara Gut-Behrami a démontré qu'elle avait les nerfs assez solides pour enfin se muer en chercheuse d'or. Avec deux titres et une médaille de bronze, "LGB" est désormais au bénéfice de huit médailles mondiales. La Tessinoise dépasse Erika Reymond-Hess au nombre de médailles, mais l'ancienne grande slalomeuse compte six titres. L'autre grande dame, de ses championnats, Corinne Suter prouve qu'elle est bien une femme de grands rendez-vous en s'adjugeant le titre en descente et l'argent en Super-G.
Les techniciens à la peine
Dans le camp masculin, Loïc Meillard et Beat Feuz ont sauvé l'honneur. Le technicien valaisan a remporté ses deux premières médailles mondiales alors que le Bernois a recolté le bronze dans sa discipline de prédilection, la descente.
Les regrets sont venus des techniciens qui avaient de réelles chances en géant et en slalom. Le "renouveau" de Daniel Yule avec sa 5e place du slalom fait plaisir, mais Marco Odermatt aurait dû ramener du métal. Fantastique 4e de la descente, le Nidwaldien avait le ski pour faire beaucoup mieux.
ats/lb