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Daniel Yule: "l'appétit vient en mangeant"

Daniel Yule espère faire mieux que son 12e rang de l'année dernière. [Jean-Christophe Bott]
Daniel Yule espère faire mieux que son 12e rang de l'année dernière. - [Jean-Christophe Bott]
Le 22 décembre, Daniel Yule remportait le premier succès de sa jeune carrière à l'occasion du slalom de Madonna di Campiglio, mettant fin à une période de 11 ans de disette dans le camp suisse. A Adelboden, le Valaisan est revenu sur ce moment fort en émotions et a notamment évoqué son nouveau statut.

Son 1er succès en Coupe du monde: C'était un magnifique cadeau de Noël, un rêve qui est devenu réalité. D'être présent ici en tant que vainqueur en Coupe du monde, c'est exceptionnel. L'appétit vient en mangeant et cela me donne envie d'aller en chercher d'autres.

Son nouveau statut: Je pense que les gens se disent qu'avec ma victoire j'ai une certaine stature en plus. Mais personnellement, je ne le vois pas comme ça. Il y a une grande densité de coureurs qui sont capables de monter sur le podium. Les deux seuls qui sont montés plus d'une fois sur le podium cette saison, c'est Marcel (Hirscher) et Henrik (Kristoffersen). Cela m'enlève de la pression car je sais que si je ne fais pas deux manches pratiquement parfaites, je n'ai aucune chance d'être sur le podium.

Sa régularité: Ma régularité me satisfait particulièrement. Il y a une grosse densité donc mes résultats montrent que j'ai le niveau pour me battre tout devant. Quand on fait 4 top-10 en 4 courses, je pense que personne ne peut dire que ma victoire est due au hasard. Cela montre que mon niveau actuel est très bon.

Sa progression: Cela a été une question de temps. Si on prend les exemples de Marcel et Henrik, cela fait depuis l’âge de 12-13 ans qu'ils sont formatés pour devenir des skieurs de compétition tandis que moi, j'ai commencé à prendre le ski sérieusement vers 17-18 ans. A ce niveau-là, on ne récupère jamais ces années de retard. C'est peut-être pour ces raisons que j'arrive à maturité un peu plus tard.

Adelboden: D'avoir les supporters suisses derrière nous, c'est un grand plaisir et une grande émotion. Je ne vois pas cela comme une pression mais comme une motivation supplémentaire. Je me réjouis de la course.

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Adelboden, Floriane Galaud @FlorianeGalaud

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