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Bruno Kernen décrypte les passages clés

Bruno Kernen analyse les étapes clés en prenant la course victorieuse de Beat Feuz de l'année dernière. [Floriane Galaud]
Bruno Kernen analyse les étapes clés en prenant la course victorieuse de Beat Feuz de l'année dernière. - [Floriane Galaud]
Elle est celle que tout le monde attend. Samedi, dès 12h30, tous les regards seront tournés vers la descente du Lauberhorn, course mythique par excellence, qui ne couronne que les plus grands. Vainqueur en 2003, Bruno Kernen décrypte les passages clés du tracé. Avant de peut-être assister au triomphe de Beat Feuz, grandissime favori.

Le "Saut à Russi"

"Il faut être un bon glisseur et bien prendre le premier virage à droite"

Le Saut à Russi
Le Saut à Russi / Ski alpin / 38 sec. / le 18 janvier 2019

La "Tête de chien"

"Il faut avoir de la patience et ne pas rentrer trop tôt"

La tête de chien
La tête de chien / Ski alpin / 1 min. / le 18 janvier 2019

Le "Kernen-S"

"Il faut de la patience et ne pas avoir peur de s'engager"

Le Kernen S
Le Kernen S / Ski alpin / 48 sec. / le 18 janvier 2019

Le "Hanneggschuss"

"Il n'existe aucun autre endroit où la vitesse est si élevée"

Le hannenggschuss
Le Hanneggschuss / Ski alpin / 49 sec. / le 18 janvier 2019

Le S final

"Il faut physiquement être prêt. Certaines années, je franchissais la ligne d'arrivée les jambes vides"

Le S final
Le S final / Ski alpin / 53 sec. / le 18 janvier 2019

Wengen, Floriane Galaud - @FlorianeGalaud

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Bruno Kernen: "C'est un vrai plaisir de regarder Beat Feuz"

"Pour moi, c'est un vrai plaisir de regarder Beat Feuz parce qu'il a un talent et un feeling unique sur les skis. C'est le grandissime favori pour la course. S'il ne fait pas d'erreur, il gagnera. Il est en forme et ses problèmes de genoux sont derrière lui. Il a déjà gagné à deux reprises ici et je pense que bientôt, il sera triple vainqueur sur le Lauberhorn."

Le plaisir, la clé de son succès

"Le jour de ma victoire en 2003, je suis monté sur le télésiège avec Stefan Eberharter. Il m'a confié ne pas comprendre pourquoi je ne gagnais pas plus de descentes. Je lui ai alors demandé comment il faisait pour tout gagner et ce qu'il faisait de différent. Il m'a répondu qu'il aimait son sport, son travail. Je lui ai rétorqué que moi aussi j'aimais mon sport. Il m'a alors dit qu'il manquait peut-être le plaisir.

Et c'est vrai que quand tu es toujours sous pression, le plaisir s'envole. Tu es tellement concentré sur ta course! C'était une chance de me retrouver avec Stefan pour me souvenir de ce qui était vraiment important. J'ai commencé le ski tout jeune parce que j'avais justement du plaisir. Et ce plaisir, avec la pression, peut disparaître. J'ai retrouvé ce plaisir ici et cela explique ma victoire en 2003."