Cela fait maintenant 12 ans qu’un Suisse n’a plus levé les bras au ciel au bas du Chuenisbärgli. Marc Berthod avait enlevé le géant en 2008 et le slalom un an auparavant. Depuis janvier 2008, les Helvètes se sont cassé les dents dans leur jardin. Pire, ils ne sont plus montés sur le podium depuis le sacre du Grison.
Mais aujourd’hui, les slalomeurs, surtout, ont la possibilité de gommer cette anomalie. Parce qu’une fois de plus l’ogre Marcel Hirscher n’est plus là pour accaparer la première place comme il l’a fait en 2018 et en 2019 en slalom et en géant.
Le plus à l’aise sur le Chuenisbärgli ces dernières années, c’est Ramon Zenhäusern. Cinquième du slalom l’an passé, le Haut-Valaisan avait d’ailleurs surgi de nulle part en 2016 pour accrocher une 7e place qui fut longtemps son meilleur résultat.
Vainqueur mardi soir à Madonna, Daniel Yule fera logiquement partie des prétendants, même s’il se sent moins à l’aise dans l’Oberland que dans la station du Trentin.
ats/adav
Attention à Kristoffersen
Mais attention, car un autre homme est particulièrement à l’aise à Adelboden: Henrik Kristoffersen. Le technicien norvégien compte 2 succès en slalom et 8 podiums sur la mythique piste bernoise, de quoi calmer les ardeurs de ses adversaires.