"Nous voulons cette course - et nous ferons tout notre possible pour y parvenir", déclare Franz Julen, patron des entreprises de remontées mécaniques de Zermatt, dans le quotidien zurichois. Il serait également favorable à organiser une course dames.
Le projet prévoit une descente de près de 5 km de long, commençant à près de 3900 mètres d'altitude, menant du Petit Cervin au Val d'Aoste en traversant la frontière. Cette descente pourrait être organisée dès 2022, au cours de la première ou de la deuxième semaine de novembre.
"Des courses à Zermatt en novembre, ça colle parfaitement dans notre calendrier. Nous soutenons pleinement le projet", lâche le président de la FIS, Gian Franco Kasper, qui quittera son poste cet automne. Directeur de Swiss-Ski, Bernhard Aregger y voit quant à lui "une grande opportunité d'enrichir le calendrier de la Coupe du monde".
ats/adav
Pas une attaque contre Wengen
Franz Julen ne veut pas que les velléités valaisannes soient prises pour une attaque contre les courses du Lauberhorn de Wengen, théâtre de la plus longue descente de Coupe du monde (4480 m). "Nous n'avons aucun intérêt à nuire à Wengen. La Coupe du monde sans Wengen, ce serait un autogoal pour le ski", souligne-t-il.
Avec la demande de Swiss-Ski de retirer Wengen du calendrier à partir de 2021/2022, le conflit a atteint un nouveau point culminant mercredi. Ce litige, qui couve depuis 2016, porte principalement sur les revenus des droits de télévision et sur la manière dont Swiss-Ski indemnise les organisateurs de Wengen pour ces droits.
Marge de manoeuvre infime
Comme le parcours emprunte principalement les glaciers, la marge de manoeuvre est infime pour tracer le parcours. "Nous devons mettre en place des filets de sécurité, sécuriser la piste, sécuriser les crevasses", explique Franz Julen. "Mais nous n'avons pas besoin de faire des changements structurels majeurs, ni de couper des arbres - c'est un pur paysage d'hiver", assure-t-il.