L'accord a été trouvé lors d'une réunion organisée au Palais fédéral par la Conseillère fédérale et Ministre des sports Viola Amherd, en présence également du président du gouvernement bernois Christoph Ammann. Aucun détail de l'accord, qui porte essentiellement sur des questions financières, n'a été divulgué.
La "tête de chien" commercialisé
Le soulagement se lisait sur tous les visages jeudi soir. Viola Amherd a qualifié cet accord de "bonne décision pour le sport suisse". Urs Lehmann y voit un "signal fort pour le sport", alors qu'Urs Näpflin s'est dit impressionné par le fait "que les deux parties aient pu faire un grand pas l'un vers l'autre". Ce dernier a annoncé qu'il s'abstiendrait de faire à nouveau appel devant le TAS.
Toutes les parties ont dû faire des compromis sur un plan financier. Urs Lehmann a laissé entendre que le soutien financier du Canton de Berne serait plus important à l'avenir. Le Comité organisateur a pour sa part accepté une commercialisation de la "marque" Hundschopf. Une arche publicitaire sera déployée à hauteur de ce saut mythique, a lâché Urs Näpflin.
ats/alt
Réglé en huit jours
Il aura donc fallu à peine plus d'une semaine pour régler un litige qui couvait depuis 2016. Le 20 janvier, Swiss-Ski annonçait avoir demandé à la FIS que les courses du Lauberhorn soient retirées du calendrier de la Coupe du monde à partir de la saison 2021/22. Quatre jours plus tard, la Fédération retirait cette demande. Le don de 300'000 francs du mécène Jörg Moser en faveur des courses organisées par la station de l'Oberland bernois et les signes positifs reçus des milieux politiques ont conduit Swiss-Ski à jouer la carte de l'apaisement dans cette affaire.