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Simon Ammann et Andreas Küttel en fers de lance

Simon Ammann et Andreas Küttel à l'assaut des sommets.
Simon Ammann et Andreas Küttel à l'assaut des sommets.
Les sauteurs Simon Ammann et Andreas Küttel seront à nouveau les locomotives helvétiques en ski nordique. Les fondeurs voudront, eux, poursuivre leur apprentissage.

Les sauteurs Simon Ammann et Andreas Küttel seront cet hiver
encore les chefs de file du ski nordique suisse, désireux de sortir
de l'ombre envahissante du grand cousin alpin. Parallèlement, la
nouvelle garde du ski de fond masculin voudra confirmer les
promesses entrevues l'hiver dernier.



"Nous sommes à nouveau une nation de ski", s'est
félicité le chef du sport d'élite de Swiss-Ski Dirk Beisel lors de
la conférence de presse annuelle des disciplines nordiques à Berne,
à dix jours de l'ouverture de la Coupe du monde de fond à Gallivare
(Su), suivie une semaine plus tard par le saut à Kuusamo(Fin).

Une médaille en saut et trois top-6

La remarque valait d'abord pour l'alpin. Mais les "nordiques"
veulent sortir du bois au plus tard aux Mondiaux de Liberec (Tch) à
fin février: au moins une médaille (en saut) et trois places dans
le top-6 en individuel (deux en fond et une en combiné nordique)
constituent l'objectif.



Andreas Küttel et Simon Ammann joueront également leur carte au
général de la Coupe du monde (ils furent respectivement 7e et 9e
l'hiver passé) et à la Tournée des Quatre-Tremplins. Ils sont
coachés par un "bleu": le Saint-Gallois Martin Künzle (28 ans), qui
succède à l'Autrichien Werner Schuster, parti entraîner les
Allemands une saison seulement après avoir pris le témoin de Berni
Schödler, lui-même désormais en Russie.

Un coach suisse pour la continuité

"La transition s'est très bien passée (Ammann a pris la
2e place du Grand Prix d'été)", a relevé le chef de discipline Gary
Furrer. "En choisissant un coach suisse, nous avons opté pour
la continuité afin de ne pas bouleverser les repères de nos
athlètes."




Ancien sauteur de niveau national, Saint-Gallois tout comme
Ammann, Künzle est très proche de ses protégés: "Ils se
retrouvent sans problème pour boire un verre. Cette proximité est
importante quand on vit ensemble 250 jours par an"
, a souligné
Furrer.

Guignard mettra le nez à la fenêtre

Après les retraits de Michael Möllinger et Guido Landert, les
deux champions risquent toutefois de se sentir seuls. Le Vaudois
Antoine Guignard fera bien des apparitions en Coupe du monde. Mais
les jeunes espoirs devront d'abord gagner leurs galons aux échelons
inférieurs.



si/dbu

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Maigre élite en biathlon

En biathlon, la maigre élite suisse comptera sur Matthias Simmen et Simon Hallenbarter pour l'un ou l'autre top-10.

En combiné nordique, Tommy Schmid, vice-champion du monde juniors, et Ronny Heer, vainqueur cet été à Einsiedeln, pourraient enfin concrétiser le renouveau tant attendu de la discipline.

Les fondeurs piaffent

Les skieurs de fond n'ont que deux représentants dans le "groupe rouge" des 30 meilleurs en Coupe du monde: la Grisonne Seraina Mischol et le sprinter Christoph Eigenmann. Les principaux espoirs reposeront cependant sur les Grisons Dario Cologna (22 ans), en pleine ascension avec quatre places dans le top-10 en Coupe du monde l'hiver dernier et son titre mondial des M23, et Curdin Perl (23 ans), ancien médaillé d'argent aux Mondiaux juniors sur 30 km.

"Ils sont en avance par rapport à leur âge. Il manquent encore d'expérience, mais ils devraient être mûrs pour les JO de Vancouver en 2010 et les Mondiaux 2011 à Oslo", a promis le chef de discipline Adriano Iseppi.

Auteur l'hiver dernier du seul podium suisse en Coupe du monde (3e à Oslo sur 30 km), Remo Fischer (27 ans) est aussi en forme. Avec encore Toni Livers, sensationnel vainqueur à Davos en 2007 sur 15 km, l'équipe nationale de distance a fière allure et peut viser un rang dans les cinq meilleurs mondiales en relais.