Adelboden sans public, ce n’est pas vraiment Adelboden. Chaque année, ils sont des milliers à déferler dans la station bernoise pour vibrer aux exploits de leurs champions et notamment des Suisses. Alors forcément, le retour du public après une édition 2021 moribonde fait le bonheur des athlètes à l’instar de Justin Murisier.
"Jusqu’à mi-décembre on n’avait aucun doute qu’il y aurait du public, a expliqué le Valaisan lors d’un point presse. Mais à la fin de l’année, on a commencé à sentir la pression, on était quasi sûr qu’il n’y aurait pas de spectateurs. C’est un peu une délivrance pour les skieurs et les organisateurs. Adelboden sans public, c’est mort de chez mort".
Porté par le public et devant son fan’s club, Murisier espère bien faire des étincelles dans la Mecque du géant. "C’est la course reine de la saison, un mythe. C’est celle qui nous booste le plus", confirme-t-il. "C’est en Suisse, à la maison, on a à cœur de bien faire. Mais une fois qu’on est dans le portillon, c’est une Coupe du monde comme une autre".
Il a moyen d’aller chercher un résultat tout devant
Mais la Chuenisbärgli, avec ses dévers et son mur final à 60%, est exigeante et ne pardonne aucune erreur. "Ca se joue à des détails, cela peut tourner à mon avantage ou pas. Il y a beaucoup de petits passages très techniques. Avec mon expérience, je sais comment skier certains passages mais il y en a quelques uns où je dois encore apprendre. Le but est d’aller chercher le meilleur résultat possible. L'année passée, j’ai fait 5e et 10e. Cette année, je suis en plein confiance, le matériel fonctionne bien, je sors de deux bonnes courses à Alta Badia. Je pense qu’il y a moyen d’aller chercher un résultat tout devant."
Et quel plus beau cadeau d’anniversaire que de monter sur son 2e podium en géant, la veille de souffler ses 30 bougies? Réponse samedi dès 10h30 sur RTS 2 si la météo ne vient pas gâcher la fête...
Floriane Galaud