Forfait pour les entraînements en raison d'une quarantaine mais autorisé à s'aligner vendredi après avoir pu s'aligner sur un simulacre de manche d'entraînement, Vincent Kriechmayr a donc privé Beat Feuz d'un 4e succès historique sur le Lauberhorn. L'Autrichien de 30 ans s'est offert une 10e victoire à ce niveau.
"Cette 2e place me satisfait"
Déjà victorieux en 2019 à Wengen, Vincent Kriechmayr - qui skie pour une marque dont le président de la FIS Johan Eliasch est le patron - a fait la différence sur le dernier tiers du mythique tracé bernois. Beat Feuz le devançait encore de 0''01 après 1'27'' de course, mais a notamment manqué son affaire dans le "S" final.
"Je n'ai pas livré la course parfaite, donc cette 2e place me satisfait", a expliqué Beat Feuz. "Il y avait mieux à faire, mais c'était difficile pour tout le monde. Je suis donc déjà heureux de me retrouver sur le podium", a poursuivi l'Emmentalois, ravi de pouvoir se reposer quelque peu après une "semaine exigeante."
"Odi" à la lutte avec les meilleurs
La déception est moindre pour Marco Odermatt, 2e la veille mais sur un parcours raccourci. Le prodige nidwaldien a moins bien négocié le "Kernen-S" que vendredi, échouant à 0''46 du vainqueur et à 0''02 de la 3e marche du podium occupée par Dominik Paris. Mais il confirme qu'il peut désormais aussi jouer la gagne en descente.
ats/scho
La dernière de Carlo Janka
Carlo Janka a quant à lui disputé sa 287e et dernière course sur le front de la Coupe du monde. Le Grison de 35 ans, qui n'est pas allé au bout de son effort, a été ovationné par le public. Il avait fêté à Wengen le plus beau de ses 11 succès à ce niveau en remportant la descente en 2010. Dans l'aire d'arrivée, Janka en a profité pour répondre en français aux questions de RTSsport (voir ci-dessous).