La Streif? Même pas peur

Deuxième en 2006 à 5 centièmes de Michael Walchhofer, et vainqueur du super-G en 2008,  le Liechtensteinois Marco Büchel résume ce qu'est cette piste pour les descendeurs.

La cause est entendue: la Streif est un mythe, seuls les plus grands peuvent s'imposer ici et il faut beaucoup de courage pour dévaler les 3312 mètres de cette piste. La Mausefalle; le Steilhang; l'Hausberg: autant de noms qui résonnent aux oreilles des passionnés de ski alpin.

Et il est, ou était, de coutume de chambrer les nouveaux venus, de leur faire peur la veille du 1er entraînement, jusqu'à déstabiliser certains plus jeunes.

La tradition se perdrait-elle ou les jeunes sont-ils moins impressionnables?  La question se pose en entendant 2 skieurs qui ont découvert la Streif, pour un entraînement complet mercredi et un, raccourci, jeudi. Yannick Chabloz  y a pris beaucoup de plaisir.

Du plaisir, du respect, mais surtout des étoiles plein les yeux pour le Valdo-Nidwaldien. Un peu plus d’appréhension, mais vite oubliée pour Alexis Monney.

Le Fribourgeois qui, lorsqu’il reviendra sur la Streif, pourra s’engager à fond dès le 1er entraînement, il n’aura plus à gérer l’appréhension de la première fois. Il pourra même s'y essayer dès vendredi, puisqu'il participera à la première des deux descentes programmées, au contraire de Yannick Chabloz qui n'y prendra pas part.

N'hésitez à voir ou à revoir ci-dessous le "Au Coeur du Sport" de 2019 consacré à la Streif.

Kitzbühel, Patrick Délétroz