Les deux Helvètes sont désormais dirigés par Werner Schuster.
L'Autrichien a succédé à Berni Schödler au poste d'entraîneur. Chef
de la discipline, Gary Furrer a fixé des objectifs de base très
mesurés malgré l'extraordinaire saison 07/08. "Les buts sont
d'obtenir des classements dans le top-10 et de placer trois
sauteurs parmi les 50 premiers du général", a-t-il déclaré. "Il est
impossible d'exiger des podiums..."
Durant l'intersaison, les entraînements de condition physique ont
été menés de manière plus individuelle afin de mieux correspondre
aux différentes musculatures des sauteurs helvétiques.
Sur le plan technique, Schuster a axé son travail sur la position
lors de l'envol avec Ammann (3e de la dernière CDM/3e de la Tournée
des 4 Tremplins). Le St-Gallois de 26 ans, qui a gagné en
explosivité l'hiver dernier, doit devenir plus stable à pleine
vitesse lorsqu'il atteint la table du tremplin. Andreas Küttel
(5e/5e) a pour sa part mis l'accent sur le vol: l'ouverture des
skis en V et l'aérodynamique.
Werner Schuster (37 ans) doit relever un sacré défi. L'Autrichien
reprend une équipe suisse qui reste sur une saison 2007/2008 de
très grande cuvée. Hormis sa régularité en Coupe du monde, Ammann a
glané l'or (grand tremplin) et l'argent (petit) lors des Mondiaux
de Sapporo.
Andy Küttel (28 ans) a lui inscrit son nom sur une épreuve de la
Tournée des 4 Tremplins, en s'imposant sur le mythique site de
Garmisch-Partenkirchen. Et pour couronner le tout, ils ont obtenu
ensemble 13 podiums et fini 3e meilleure nation. L'ancien
entraîneur de la relève autrichienne, qui a effectué quelques
changements, veut relever ce défi.
Un sacré défi pour Schuster
Werner Schuster (37 ans) doit relever un
sacré défi. L'Autrichien reprend une équipe suisse qui reste sur
une saison 2007/2008 de très grande cuvée. Hormis sa régularité en
Coupe du monde, Ammann a glané l'or (grand tremplin) et l'argent
(petit) lors des Mondiaux de Sapporo.
Küttel (28 ans) a lui inscrit son nom sur une épreuve de la
Tournée des 4 Tremplins, en s'imposant sur le mythique site de
Garmisch-Partenkirchen. Et pour couronner le tout, ils ont obtenu
ensemble 13 podiums et fini 3e meilleure nation. L'ancien
entraîneur de la relève autrichienne, qui a effectué quelques
changements, veut relever ce défi.
"La pression devient de plus en plus grande"
TXT: Vous prenez la succession de Berni
Schödler, un entraîneur très apprécié qui a amené Andreas Küttel et
Simon Ammann au sommet de la hiérarchie mondiale. Comment avez-vous
été accueilli au sein de l'équipe?
WERNER SCHUSTER: Très bien, l'accueil a été
agréable. Les entraînements se sont tout de suite bien passés avec
les athlètes. Je ne peux absolument pas me plaindre et j'espère que
cette collaboration fructueuse se poursuivra.
Sentez-vous une pression particulière sur vos
épaules?
WERNER SCHUSTER: Je dois avouer que la pression
devient de plus en plus grande à l'approche du coup d'envoi de la
Coupe du monde. Tant chez les entraîneurs que chez les athlètes, la
tension est perceptible. Beaucoup de monde nous attend au tournant.
Mais je suis bien sûr satisfait de cet intérêt du public.
Que faites-vous de différent par rapport à votre
prédécesseur?
WERNER SCHUSTER: C'est difficile de juger
soi-même. J'ai mené beaucoup d'entretiens personnels avec les
athlètes. Mon travail se situe plus dans la continuité que dans la
reconstruction.
TXT/tai Propos recueillis par Marc Moser
"Il faut nous maintenir au même niveau"
Lors des GP d'été, Ammann et Kuettel se sont presque toujours classés dans le top-10. Etes-vous satisfait?
WERNER SCHUSTER: Je suis évidemment très satisfait. Bien sûr, parfois il a manqué deux bonnes manches consécutives ou une place sur le podium, mais je ne vais pas faire la fine bouche. C'était important de tout de suite confirmer les bons résultats après la pause. Nous savons que nous sommes devant.
Quels sont les buts de la saison?
WERNER SCHUSTER: Le but principal est de nous maintenir au même niveau. Les 3 principaux événements seront la Tournée des 4 Tremplins, les Mondiaux de Vol à skis et le général de la Coupe du monde.
TXT/Marc Moser