Lara Gut-Behrami est passée par tous les états la saison dernière. Si sur le plan sportif la Tessinoise a étoffé son palmarès d’un titre de championne olympique en super-G et d’une médaille de bronze en géant, elle a également connu des problèmes de santé, manquant au total 9 courses.
"J’ai eu la grippe puis le Covid en décembre", commence-t-elle par expliquer. "Après la saison, il m'a fallu plus de temps que d'habitude pour récupérer. En avril, j'avais encore le sentiment que quelque chose n'allait pas". Après des examens approfondis, les médecins ont découvert que Gut-Behrami souffrait d’une infection pulmonaire causant un déficit respiratoire de 20%.
"Depuis juin, tout va bien"
"J’ai contracté un virus qui fait partie de la famille de la mononucléose. Je ne sais pas quand je l’ai attrapé car l’année dernière, je n’avais pas d’anticorps. Mais heureusement, depuis le mois de juin, je vais bien. Les tests de cet été ont montré que j’avais récupéré toute ma capacité pulmonaire. On a résolu le problème et je peux commencer la saison de manière positive", sourit la Tessinoise qui sera dans le portillon de départ à Sölden lors du géant d’ouverture. Je suis contente de commencer là-bas, c'est l'une de mes courses préférées.
"Zermatt, un challenge incroyable"
Gut-Behrami se réjouit également de découvrir la nouvelle descente de Zermatt/Cervinia, qui lancera la saison de vitesse. "Je suis curieuse, ça va être un grand défi, surtout pour les organisateurs. On nous demande ce que l'on pense du fait de ne pas connaître la piste mais pour nous, il y a d'autres facteurs comme la météo, surtout le vent, qui vont être très importants. Je pense que pour les organisateurs, c'est un challenge incroyable, ils n'ont jamais fait ça. Ce sera vraiment le jour où il y aura les filets qu’ils vont se rendre compte que tout ce qu’ils ont planifié et créé fonctionne. C'est aussi bien d’avoir des personnes motivées pour changer notre sport", conclut la championne.
Dübendorf, Floriane Galaud / images: Fabienne Vallet