![Camille Rast ne se met pas de pression à l'aune d'une nouvelle saison. [Gian Ehrenzeller]](https://img.rts.ch/articles/2022/image/wolpzx-27675857.image?w=1280&h=720 "Camille Rast ne se met pas de pression à l'aune d'une nouvelle saison. [Gian Ehrenzeller]")
Camille Rast doit encore trouver ses marques
Camille Rast a le sourire à quelques jours du début de la saison à Sölden. La Valaisanne, qui a réalisé sa meilleure saison lors de l’exercice écoulé avec notamment une 4e place lors du slalom de Schladming, a pu profiter en août d’un séjour de trois semaines en Argentine pour répéter ses gammes. Un voyage d’autant plus important que la technicienne a changé de matériel durant l'entre-saison.
"C’était pour moi le bon moment de saisir cette opportunité, commence-t-elle. Salomon m’avait déjà approché il y a 4 et 2 ans, mais je n’avais pas eu l’occasion de tester le matériel. Cette année, j’ai pu le faire. Je me suis sentie bien avec ce matériel et j’ai vraiment apprécié l’environnement de travail. Pour moi, le côté humain est très important et c’est ce qui a fait pencher la balance. J’ai décidé de tenter ma chance et de voir ce que le futur pouvait m’offrir".
Et c’est en Argentine que la Valaisanne de 23 ans a pu tester son nouveau matériel. "J’ai pu faire un bon travail, tester beaucoup de choses. Avec le changement de matériel, il y a beaucoup de nouvelles choses, il faut s’adapter, tester et pour cela on a besoin de jours sur la neige. J’ai pu le faire, c’était parfait", explique celle qui peut toujours compter sur son "skiman" malgré son changement de marque.
Je ne me mets pas beaucoup de pression
"Pour moi, c’était un bonus parce qu’il me connaît, il sait comment je fonctionne. On n’a pas besoin d’apprendre à nous connaître, on peut vraiment travailler sur des détails, sur le caractère du ski mais aussi sur mon propre caractère".
Enthousiasmée par ce nouveau défi qui l'attend, la talentueuse Valaisanne sait toutefois qu’il lui faudra du temps pour appréhender son nouveau matériel. "Il me faudra encore un peu de patience en début de saison pour trouver mes marques mais je ne me mets pas beaucoup de pression. Je ne pense pas que l’on attende que je sois sur le podium à Sölden donc je pense avoir encore un peu de marge".
Surtout que jusqu'à maintenant, l’étape autrichienne ne lui a jamais vraiment réussi. "J’ai l’impression cette année que Sölden arrive encore plus tôt que les années précédentes avec le changement de marque parce qu’il y beaucoup de choses à faire. La course suivante est seulement en novembre à Levi donc je ne vais pas me mettre de pression . Je n’ai jamais pris la 2e manche à Sölden donc j’espère au moins réussir cette année (rire). Je vais prendre les choses comme elles viennent, un jour après l’autre. Cela peut aller très vite dans le négatif mais aussi très vite dans le positif, donc j’espère vraiment faire pencher la balance du bon côté".
Dübendorf, Floriane Galaud
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"Mon point faible? Le plat!"
"Mon problème actuel en slalom, c'est le plat. Je sais que je dois beaucoup travailler là-dessus. Ça a été mon point faible jusqu'à maintenant et ça l'est encore. Je ne peux pas non plus progresser du jour au lendemain je vais continuer à travailler là-dessus et on verra si cette saison j'arrive à trouver le déclic qui m'aide à gagner ces quelques centièmes sur le plat"