Marco Odermatt: "Une journée parfaite"

"L’ambiance était totalement folle. J’ai dû entendre scander mon nom des milliers de fois. C’était une journée parfaite, à tous les niveaux", a réagi le champion qui a sorti une manche de folie devant un public en délire.

"Au départ, je ne savais pas vraiment à quel point Loïc et Henrik avaient été rapides. Mais je savais que je devais pousser et tout donner parce qu’il y a forcément d’autres avant vous qui réussissent de bons temps et font une sacrée performance. C’est pour cela que je cherche toujours à attaquer".

De quoi dégoûter un poil son grand rival norvégien. "Je ne sais pas comment battre Marco. Je suis un peu surpris par sa 2e manche. Quand le tracé est droit et rapide, Odermatt est très bon. Il a gagné à Bormio avec 1’’50 d’avance, et ici la 1ère manche était assez normale. Je pensais être assez proche… je suis un peu surpris, mais c’est comme ça".

Odermatt: "Dur de maintenir ce niveau"

Il est vrai que pour Marco Odermatt, tout semble si facile. Et pourtant: "Non, c’est dur de maintenir ce niveau, rétorque-t-il. "En fait, je dois toujours être à la limite, comme aujourd’hui encore sur la 2e manche. Mais si je ne le fais pas, je ne me retrouve pas tout devant. Pour réussir à le faire, il faut vraiment croire en soi. Aujourd’hui, j’ai senti que j’avais commis quelques petites erreurs et j’ai donc cherché à pousser le plus possible".

Odi reconnaît avoir eu moins de pression que l'année dernière. "J’avais dû gérer cet aspect et ça avait été une libération. Aujourd’hui en revanche, j’ai davantage pu savourer ma victoire et ma journée puisque j’avais déjà gagné ici".

Une journée doublement gagnante avec la belle 3e place de Loïc Meillard. "Être sur le podium à Adelboden, c’est toujours incroyable. De pouvoir profiter de ses émotions et de ce bon résultat devant tout ce public, c’est indescriptible". Le week-end du Valaisan n'est pas encore fini puisqu'il s'alignera dimanche en slalom. Mais avant, il s'agira quand même de célébrer sa performance. "Un petit verre, on a le droit pour célébrer, mais en allant au lit, il faudra effacer tout ça et demain ça recommence à zéro", conclut-il.

Floriane Galaud, Adelboden

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