Alexis Monney: "Gagner une course de Coupe du monde un jour, ce serait beau"

"C’est particulier avec le train et, pour ma part, c'est la première fois que je suis ici. C'est assez impressionnant au début, mais j’essaie de m'y faire le plus vite possible".

Et le moins que l’on puisse dire c’est que le jeune homme a vite su trouver ses marques à l’occasion notamment du second entraînement. Sur la piste la plus longue de Coupe du monde, Monney s’est classé 14e mardi. "Ça brûle un petit peu, mais je vais skier du mieux que je peux. Gagner une course de Coupe du monde un jour, ce serait beau. Mais à la maison, c’est clair que c’est encore mieux. C’est non seulement un rêve, mais aussi un objectif".

Reste que pour le descendeur, le chemin qui mène vers les sommets est encore long. Aussi, le skieur de Châtel-Saint-Denis ne veut pas se mettre trop de pression, même si avec les retraites de Beat Feuz et Mauro Caviezel, c'est tout naturellement vers la relève que les regards se tournent.

J'aurais signé en début de saison pour de tels résultats

"C'est clair, ce sont quand même deux grands athlètes qui arrêtent et qui partent de l'équipe. Mais ça va le faire je pense. J’essaie de skier relâché et de ne pas me mettre de pression. Mais oui, nous les jeunes, on pousse derrière, on va y arriver", sourit Monney qui a pu apprendre aux côtés des deux grands champions.

"Il faut toujours aller demander et moi j'ai parfois un peu peur de déranger, mais j'analyse beaucoup les vidéos et ce qu'ils font, donc j'apprends beaucoup par ce biais-là".

Et dans le camp suisse, on ne tarit pas d’éloges à son sujet. "Au niveau des jeunes, je pense qu’Alexis Monney est vraiment, vraiment bon, réagit Justin Murisier. Il n’a pas peur et, à mon avis, il peut jouer tout devant dans pas longtemps. Il a encore quelques petites lacunes, mais ce sont vraiment des choses qui sont faciles à régler parce que, à 90%, il est déjà vraiment bien posé".

Alexis Monney rit: "Il dit ça pour ne pas se mettre de la pression. Ça me fait plaisir aussi que les médias s’intéressent à moi et croient en moi. Mais ça ne me met pas de pression. J'aurais signé en début de saison pour de tels résultats, notamment le fait de prendre le départ de toutes les descentes de Coupes du monde jusqu'à présent. C'est cool, car c'est ce que je voulais aussi au début de la saison: engranger de l'expérience. C’est ce que je suis en train de faire."

Wengen, Floriane Galaud