Au micro de la FIS, Odi a révélé être moins nerveux que l'an dernier. "Ce week-end, j'étais un peu plus calme. J'ai déjà un globe à la maison et je possédais un petit avantage au niveau des points. Cela m'a permis d'être un peu plus relax."
Interrogé sur les raisons de son succès cette saison, le prodige d'Hergiswil n'a bien entendu pas pu mettre le doigt sur uns chose précise: "Il m'est difficile de trouver une seule chose. Tout est parfait en ce moment. J'ai une équipe parfaite derrière moi, avec tous les entraîneurs, mon serviceman et tous ceux qui m'aident. Sans eux, rien de tout cela ne serait possible."
"C'est toujours une grosse bagarre"
Malgré une grossière erreur juste avant le plat lors de son 2e passage, Odi a su aller chercher la limite, comme il sait si bien le faire depuis maintenant 2 saisons: "C'est fou, je n'arrive pas à y croire. J'étais très satisfait de la 1re manche sur un parcours très sinueux. La 2e manche fut une autre bataille bien difficile. Ce n'était pas bon en haut. J'ai commis des erreurs juste avant le 2e plat et là je me suis dit 'oh, ça va être serré'. J'ai donc pris tous les risques et ça a passé. J'ai poussé dans les 2 derniers secteurs et j'avoue avoir été un peu surpris et super soulagé de voir du vert en bas."
Grâce à sa fin de manche, Odi a pu conserver 0''32 d'avance sur Henrik Kristoffersen, pourtant excellent en Slovénie. Vainqueur de sa 11e course de l'année, la 22e de sa carrière, Super Marco a reconnu que gagner n'était garanti: "C'est toujours difficile, c'est toujours une grosse bagarre, il faut toujours se mettre dans l'ambiance de la course. Cela devait être ma 40e course cette saison. Il est très difficile de se mettre dans le bon état d'esprit et d'essayer de performer."
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ats/pza