Il s'agit "de garantir la sécurité de chacun", précise une porte-parole de la FIS. "On a travaillé toute la nuit sur la piste", a expliqué, quant à lui, le patron du comité d'organisation Franz Julen, "mais à la fin, la nature a toujours le dernier mot."
Les hommes continuent donc d'attendre leur 1re course de la saison. Le géant de Sölden il y a 2 semaines a également été victime des mauvaises conditions météorologiques. De fortes rafales de vent avaient contraint le jury à interrompre la course dès la manche initiale après 47 concurrents.
Le pessimisme est aussi de mise concernant la tenue de la 2e descente programmée à Zermatt/Cervinia, dimanche dès 11h30, les prévisions étant également mauvaises. "A cette altitude, le temps peut changer en l'espace de quelques heures, les prévisions ne sont pas aisées", déclare Franz Julen.
Comme en 2022?
L'an dernier, le comité d'organisation avait dû renoncer aux 2 week-ends de course prévus, mais en raison de températures trop élevées et du manque de neige. Cette année, ce sont les polémiques nées de la présence de pelleteuses sur le glacier qui avaient compliqué leur tâche. Mais la nature a encore repris le dessus.
Les conditions hivernales depuis 3 semaines garantissaient pourtant cette fois un enneigement suffisant. Mais un seul entraînement a permis mercredi aux skieurs de découvrir la piste, avant que de nouvelles chutes de neige n'entraînent l'annulation des séances jeudi et vendredi.
Ce "Speed Opening" porte décidément pour l'instant bien mal son nom. Les dames sont certes supposées s'aligner le week-end prochain sur la Gran Becca, mais la météo pourrait à nouveau en décider autrement.
ats/bao