- Vous êtes dans l'équipe de Suisse un de ceux qui attendent leur premier podium de la saison ?
YULE: Si l'on observe les performances à l'entraînement, Loïc (Meillard) et Ramon (Zenhäusern) sont encore devant moi. Mais j'espère pouvoir enclencher une vitesse de plus en course et avoir mon mot à dire pour les places de devant.
- Deux bonnes manches vous avaient conduit à la victoire à Adelboden en 2020. Penserez-vous encore à ces images avant le départ dimanche ?
YULE: Ce n'est pas important car dimanche le chrono part pour tout le monde à zéro. Je ne considère pas comme un grand avantage le fait que j'ai déjà gagné une fois ici. Mais le succès est certainement bon pour la confiance. Je sais que je peux aller vite ici.
- En slalom, le cercle des prétendants à la victoire est grand. De votre point de vue, y a-t-il des favoris?
YULE: Difficile à dire, Clément Noël en est un, qui montre dans certaines manches qu'il vient d'une autre planète. Sinon, je ne vois pas quelqu'un qui ressort du lot. Il y a au moins 30 coureurs qui ont une chance de monter sur le podium. Je m'attends à une course passionnante.
ats/bur
"Je me suis malheureusement habitué à être devant"
A la question de savoir si cela le dérange d'être derrière à l'entraînement, le Valaisan admet sa frustration: "Je me suis malheureusement habitué à être devant. Vraisemblablement, j'ai davantage remporté de courses Coupe du monde que de manches d'entraînement ces dernières années. Mais je préfère cela que le contraire. C'est évident que chaque sportif est ambitieux, c'est pourquoi ça énerve un peu quand des collègues d'entraînement te passent devant. J'essaye de trouver, à l'aide de leurs performances, où je pourrais m'améliorer".