- Est-ce qu'on peut s'habituer à gagner des globes?
LARA GUT-BEHRAMI: Pas du tout. Quand on en remporte un, cela signifie qu'on a skié de manière constante durant la saison. C'est aussi la preuve qu'on a investi énormément de jours et qu'on a été concentré sur l'objectif. On essaie de faire du mieux possible. Ce globe est le fruit de beaucoup de travail.
- En dix ans, c'est votre cinquième globe de super-G. Peut-on dire que c'est votre discipline?
LARA GUT-BEHRAMI: Ce n'est pas ma discipline, mais certainement celle que je préfère. Je suis très contente de ma constance en super-G et du fait que je fais partie des meilleures, même si je ne suis plus la plus jeune. Je suis fière de cette constance.
Encore un an au minimum
- Vous avez évoqué la fin de votre carrière. Mais ce n'est pas pour maintenant, non?
LARA GUT-BEHRAMI: Je vais skier encore un an, absolument. Mais les Jeux olympiques sont un peu trop loin pour moi. Il faudrait beaucoup pour que je continue. Pour le moment, je ne crois pas que j'aurai la force et l'énergie pour aller jusque-là. Alors, une saison c'est certain. La date de ma retraite, je la communiquerai en temps voulu.
- Cette saison, il vous reste une course : la descente de samedi où...
LARA GUT-BEHRAMI: ...la situation de départ est identique à celle du super-G. Je vais l'aborder de la même manière qu'aujourd'hui, sans penser à la tactique ni au résultat. J'irai au départ avec l'intention de descendre la piste aussi vite que possible.
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ats/yca