Loïc Meillard: "A Adelboden, j'étais tellement dégoûté que je n'ai pas regardé la 2e manche"

Athlète polyvalent, Loïc Meillard est monté sur le podium dans 3 disciplines différentes (slalom, géant et super-G) et lors des 12 dernières courses qu'il a disputées. Un véritable exploit, surtout en technique, où chaque erreur peut entraîner l'élimination. "Le slalom, c'est la discipline la plus ingrate. On peut être le meilleur au monde un jour et sortir pour un centimètre alors qu'en descente, on peut se permettre un mètre de différence dans une ligne et être aux avant-postes", explique-t-il.

Le Valaisan revient aussi sur sa période difficile en début de saison, marquée par des problèmes de matériel, avec notamment sa fixation qui a lâché à Adelboden. "J'étais tellement dégoûté que j'ai même pas regardé la 2e manche. J'ai passé l'après-midi dans le noir, dans ma chambre, à observer le plafond et rien d'autre", se remémore-t-il.

"Tout repart à zéro"

Il évoque également sa relation avec sa sœur et comment ils se soutiennent mutuellement. "Cela fait énormément plaisir de la voir à ce niveau, de la voir se battre aux avant-postes. Et à mon avis, elle en a encore plus sous le pied", estime-t-il.

Seul skieur à avoir dépassé les 1'000 points (1'073) derrière les 1'947 de Marco Odermatt, Loïc Meillard se réjouit de sa saison, mais il est aussi parfaitement conscient que ce succès ne sera qu'éphémère s'il le considère comme acquis. "D'une certaine manière, ça ne va pas changer qui je suis, ni le travail que je vais fournir ce printemps. Tout repart à zéro. Je dois refaire le même travail que l'année passée. Après, c'est plus la preuve qu'on travaille de la bonne manière et la cerise sur le gâteau", admet-il.

>> L'interview complète (16 minutes) :

RTS Sport/btro