Hans Flatscher (44 ans) est le nouvel entraîneur en chef de l'équipe de Suisse dames. L'Autrichien, époux de l'ancienne championne Sonja Nef, a été désigné par Swiss-Ski pour succéder au Tessinois Mauro Pini, démissionnaire il y a une semaine après une saison agitée et décevante du point de vue des résultats.
La solution interne a ainsi été privilégiée puisque le Salzbourgeois était depuis huit ans responsable du groupe de composé de Patrick Küng, Marc Gisin et Ambrosi Hoffmann. D'officieux chef de la vitesse, Flatscher, qui a également été actif de nombreuses années au sein des fédérations allemandes et autrichiennes, est devenu l'officiel entraîneur en chef des dames.
Sept chefs en treize ans
"Il était temps pour moi de relever de nouveaux défis", a déclaré l'intéressé dans un communiqué de Swiss-Ski.
Et des défis, l'Autrichien domicilié avec sa famille à Mörschwil (SG) n'en manquera pas dans ses nouvelles fonctions. Respecté par tout le milieu pour ses compétences et sa discrétion - on dit de lui que les feux de la rampe de l'intéressent pas -, Flatscher s'est assis sur un siège bien souvent éjectable par le passé. Il est en effet le septième titulaire du poste (six hommes et une femme) en 13 ans...
Trois urgences à traiter
Première tâche du Salzbourgeois, régler la succession à la tête des descendeuses de Stefan Abplanalp, renvoyé après un psychodrame qui a fortement contribué au jet de l'éponge de Mauro Pini.
Il lui faudra aussi réussir là où le Tessinois a échoué, à savoir renouer un dialogue constructif avec le clan Lara Gut, ce qui semblait impossible à réaliser pour l'ancien entraîneur de la Tessinoise. Finalement, Flatscher devra oeuvrer pour permettre aux techniciennes de sortir la tête de l'eau en géant ou en slalom, les deux disciplines faibles de l'équipe de Suisse.
"Dierk Beisel (ndlr: le chef du sport de compétition) se réjouit d'avoir trouvé aussi rapidement un successeur qui remplit toutes les conditions et exigences", poursuit la Fédération. Beisel estime que "Flatscher dispose d'une très grande expérience (...) au niveau international" et "connaît les structures et particularités du système suisse".
Autre candidat désigné pour le poste, le Novégien Marius Arnesen, entraîneur d'Aksel Lund Svindal jusqu'en 2010, aurait finalement décliné l'offre car il n'était pas prêt à déménager sa famille en Suisse, selon "Blick".
si/adav