![Osi Inglin, chef alpin de l'équipe masculine suisse. [Salvatore Di Nolfi - Keystone]](https://img.rts.ch/info/2012/image/nne34b-27885518.image?w=1280&h=720 "Osi Inglin, chef alpin de l'équipe masculine suisse. [Salvatore Di Nolfi - Keystone]")
Osi Inglin "rétrogradé" ou viré
Osi Inglin n’occupera la fonction de chef entraîneur de l’équipe masculine que jusqu’à la fin de la saison. En raison du manque de résultats cette saison, Swiss-Ski a décidé d’engager un nouvel entraîneur. Le nom de son successeur n'est pas encore connu.
Après les Championnats du monde de Schladming, différentes discussions ont été menées et il s’est avéré qu’Osi Inglin ne jouissait plus du soutien ni de la pleine confiance de tous. Il est donc devenu inévitable de repourvoir le poste.
"J’aurais aimé continuer d’assumer ma fonction, ainsi que je l’ai répété à différentes reprises. Avant les Championnats du monde, je me sentais pleinement soutenu par le Présidium de Swiss-Ski et par l’entourage. Entretemps, la situation a changé. Je dois l’accepter. Je souhaite beaucoup de bonheur et de succès à l’équipe", a déclaré le Schwytzois de 44 ans.
Inglin "casé" à un autre poste?
Le président de Swiss-Ski, Urs Lehmann, s’est exprimé sur ce départ : "La situation et les circonstances actuelles exigent un nouveau départ et un regard neuf. Les qualités d’Osi Inglin ne sont donc pas remises en question sur le principe. Du reste, nous examinons en ce moment de quelle façon conserver le grand savoir-faire et l’expérience d’Osi Inglin dans notre fédération en lui trouvant un nouveau poste".
swiss-ski/bao
Publié Modifié
Deux ans seulement
Arrivé au printemps 2011 en remplacement de Martin Rufener, Osi Inglin a connu une première saison aisée. Les exploits à répétition de Cuche et Feuz avaient alors quelque peu maquillé la réalité. La donne a ensuite complètement changé avec la retraite du Neuchâtelois et la blessure du Bernois. Privée de ses leaders, l'équipe de Suisse s'est retrouvée subitement désarmée.
La faute à certains coureurs qui n'ont pas répondu aux attentes. Mais aussi à Inglin et ses adjoints, dont les méthodes d'entraînement ont été de plus en plus critiquées. Cela a commencé dès la préparation estivale (groupes d'entraînement trop petits et donc pas assez compétitifs) et cela a continué cet hiver. Les Mondiaux de Schladming, sans la moindre médaille, ont scellé son sort.