A un an des Jeux olympiques de Sotchi - où la discipline figurera pour la première fois au programme -, la Suissesse a impressionné et lancé un signal clair. Elle a sauté plus haut et avec un meilleur style que les autres finalistes. Elle a amélioré son total de quatre points (pour arriver à 83,8) lors de la finale, alors que les autres médaillées n'ont pas fait mieux au second essai. L'argent est revenu à Anais Caradeux (Fr), le bronze à Ayana Onouzoka (Jap).
Souffrante mais victorieuse
Virginie Faivre s'est imposée malgré quelques problèmes de santé. Suite à une chute il y a quelques années, elle souffre presque quotidiennement de maux de tête. "De plus, j'ai eu un refroidissement qui m'a affaiblie la semaine dernière", a expliqué la souriante athlète domiciliée à Saint-Légier.
Ce titre mondial prend encore plus de valeur, car l'élite de la spécialité était au départ. "Il faut aussi dire que le niveau monte régulièrement depuis quelques années. Les jeunes s'améliorent, de nouveaux arrivent, cela ne rend pas les choses plus faciles", a encore dit la Suissesse. Sur le plan émotionnel, ses deux médailles d'or sont comparables. "Je ne réalise pas encore très bien, mais je suis très heureuse", a glissé Virginie Faivre, qui a dédié sa victoire à la Canadienne Sarah Burke, tragiquement décédée dans une chute en janvier 2012.
si/fayet