Sur un nuage, Lara Gut écrase la concurrence

Malgré une grosse erreur dans la première partie du tracé, Lara Gut s'est imposée avec une insolente facilité, taillant ses courbes comme aucune autre de ses concurrentes. Tout le contraire de Tina Maze, lauréate de la dernière Coupe du monde. La Slovène a franchi la ligne avec plus de 2 secondes de retard sur la Tessinoise.

Comme Kronberger... en 1991

Victorieuse fin octobre en géant à Sölden (Autriche) et vendredi en descente à Beaver Creek, la fille de Comano a signé un rare triplé. Car si quelques skieuses ont déjà raflé trois courses de suite - la dernière en date étant Lindsey Vonn fin 2012 -, elles sont très peu nombreuses à y être parvenues dans trois disciplines différentes. Il faut ainsi remonter à janvier 1991 - Lara Gut n'était pas encore née - pour retrouver la trace d'un tel exploit, réussi à l'époque par l'Autrichienne Petra Kronberger (3 succès consécutifs en slalom, descente et super-G).

La série de Lara Gut est d'autant plus impressionnante que la Tessinoise s'est imposée les trois fois avec des écarts considérables.

"J'ai failli tomber deux fois"

"Quand je suis arrivée en bas, je pensais bien que je serai sur le podium, a avoué la Suissesse. J'ai fait des erreurs en haut de la piste à cause d'un problème de feeling sur les skis mais, pour le reste du parcours, je suis contente de la manière dont j'ai skié. En haut, dans la partie difficile, j'ai essayé de skier comme si c'était du géant en étant très active mais, en appuyant un peu trop fort à deux reprises, j'ai failli tomber deux fois."

Un quadruplé pour l'histoire?

Dimanche, si elle gagne en géant dans la station du Colorado, Lara Gut pourrait même signer un quadruplé. Au vu de sa confiance actuelle, elle semble tout à fait capable de préserver son invincibilité. De quoi entrer davantage dans l'histoire, mais aussi de creuser l'écart au classement général de la Coupe du monde.

A l'inverse de Lara Gut, les membres de l'équipe de Suisse ne sont pas parvenues à enchaîner sur la "Raptor". Si les filles entraînées par Hans Flatscher ont brillé vendredi en descente, elles sont restées plus discrètes en super-G. Dominique Gisin a certes décroché une encourageante 7e place, mais Fabienne Suter visait mieux que son 10e rang. Toutes les autres ont échoué beaucoup plus loin.

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agences/baru