Lara Gut se plaît sur le Mont-Lachaux

Lors de cette première prise de contact disputée entre soleil et brouillard, mais aussi sur une piste ramollie en raison des chutes de neige de la veille, la skieuse de Comano a devancé les Autrichiennes Regina Sterz et Andrea Fischbacher de respectivement 1''06 et 1''07.

Malgré ces écarts importants, Lara Gut a refusé de s'emballer avant la descente de samedi et le super-combiné de dimanche. "Ce n'était qu'une première approche. admettant toutefois que cette nouvelle piste du "Mont-Lachaux", très technique, lui convenait parfaitement.

"On voit tout de suite que c'est une piste ancienne qui a été modernisée", a-t-elle remarqué à propos d'un tracé qui n'avait plus été utilisé depuis les championnats du monde de 1987. "Il y a beaucoup de virages et cela nous change des larges 'autoroutes' que l'on nous propose de plus en plus sur le circuit".

Trop tournant pour Maria Höfl-Riesch

Toutes les skieuses n'ont toutefois pas affiché le même enthousiasme à la découverte du "Mont-Lachaux". A commencer par l'Allemande Maria Höfl-Riesch, l'actuelle leader en Coupe du monde de descente. "Je me suis sentie très mal à l'aise. Le tracé est beaucoup trop étroit à certains endroits pour y faire une descente. On se croirait davantage dans un super-G", a-t-elle commenté.

Qu'elles aiment ou non ce type de tracé, les skieuses ont été unanimes pour reconnaître sa difficulté. "Il faut beaucoup travailler avec tous ces mouvements de terrain, ces sauts et ces virages qui passent tout près des filets. Il faut avoir des jambes solides", a relevé Fränzi Aufdenblatten. "Avec les risques qu'il faudra prendre en course, ça peut vraiment donner une descente spectaculaire", a ajouté la Valaisanne.

si/alt