Jansrud et Streitberger sacrés en descente

Jansrud s'était paré d'or (super-G) et de bronze (descente) en Russie. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a gardé ses bonnes habitudes pour la reprise de la Coupe du monde, qui plus est chez lui en Norvège. A l'issue d'une descente "sprint", raccourcie d'environ 40 secondes en raison du brouillard, Jansrud a gagné en 1'05''72, finissant exactement dans le même temps que Streitberger malgré un gros déséquilibre dans le schuss final.

Premiers vainqueurs ex aequo de la saison en Coupe du monde, les deux hommes n'en sont pas à leur coup d'essai à Kvitfjell. L'Autrichien s'y était déjà imposé en 2008, tandis que le Norvégien en avait fait de même en 2012, à chaque fois toutefois en super-G.

Le globe de descente pour Svindal

Outre Jansrud, la Norvège a été à l'honneur grâce à Aksel Lund Svindal. Ce dernier n'a certes terminé "que" 5e, mais il s'est assuré le globe de descente, son deuxième consécutif.

Le Norvégien a aussi fait une relative bonne affaire au classement général de la Coupe du monde. Il est revenu à 13 points du leader autrichien Marcel Hirscher, absent à Kvitfjell. Svindal aura l'occasion de repasser devant à l'issue des deux prochaines courses du week-end, une seconde descente samedi et un super-G dimanche.

Les Suisses dans le brouillard

Les Suisses sont, eux, restés très discrets vendredi. Le meilleur d'entre eux, Didier Défago, a pris le 10e rang à 0''51 des deux vainqueurs. Patrick Küng a suivi à la 12e place, tandis que les Beat Feuz, Carlo Janka et autre Silvan Zurbriggen ont tous échoué hors du top 20.

On rappellera finalement que cette descente avait été maudite jusqu'ici cette saison. Elle avait ainsi été reportée successivement à Garmisch (pas assez de neige) puis à St-Moritz (trop de neige), avant d'être reprogramée à Kvitfjell. En Norvège, c'est le brouillard qui a failli entraîner son annulation définitive. Il a ainsi fallu organiser en catastrophe un entraînement vendredi matin avant la course, celui de jeudi ayant été annulé.

Le coup de gueule de Janka

Carlo Janka (33e) n'a pas goûté les conditions de la descente qu'il a jugée "carnavalesque". "Ce sont des courses dont le Cirque blanc n'a pas besoin", a-t-il précisé.

si/baru