![Hirscher prêt à accomplir un véritable tour de force cette saison. [Harald Steiner]](https://img.rts.ch/articles/2014/image/25iher-27850262.image?w=1280&h=720 "Hirscher prêt à accomplir un véritable tour de force cette saison. [Harald Steiner]")
Marcel Hirscher a rendez-vous avec l'histoire
Marcel Hirscher s'attaque à un quadruplé inédit dimanche à Sölden pour l'ouverture de la Coupe du monde 2014/2015. L'Autrichien y entame la quête d'un quatrième globe du classement général consécutif, prouesse encore jamais réalisée jusqu'ici.
Ils sont trois à avoir terminé quatre fois un hiver dans la peau du no 1 mondial (Zurbriggen, Maier, Thöni), et même quatre si l'on ajoute le recordman Marc Girardelli, lauréat à cinq reprises du grand globe de cristal. Aucun n'est toutefois parvenu à triompher quatre années de suite.
Ligety et Pinturault en rivaux
"Ce n'est sûrement pas un hasard. Et cela montre l'ampleur du défi qui m'attend", a reconnu Hirscher. S'il s'apprête à livrer de nouveaux duels face à Ted Ligety, Hirscher ne pourra pas en découdre cet hiver avec Aksel Lund Svindal, victime le week-end dernier d'une rupture du tendon d'Achille.
En l'absence de ce dernier, c'est Alexis Pinturault qui s'annonce comme son plus sérieux rival dans la lutte pour le général. La nouvelle perle du ski norvégien Henrik Kristoffersen, 20 ans, semble avoir les moyens de jouer les trouble-fête. Sauf sensation, aucun Suisse ne pourra viser le globe du classement général.
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Sous pression à Sölden
Hirscher sera sous pression dimanche lors du géant inaugural de Sölden, où les coureurs locaux n'ont plus gagné depuis Hermann Maier en 2005. Autant dire une éternité au pays du ski roi. Pour mettre fin à cette disette, Hirscher aura la lourde tâche de déboulonner le maître des lieux, l'Américain Ligety, intouchable depuis trois ans sur le glacier du Rettenbach. "Il reste le favori", a reconnu l'Autrichien à propos de son grand rival en géant. "De mon côté, je me sens très bien et je suis satisfait de ma préparation. Mais cela n'empêche pas certains doutes: c'est comme avant un examen important à l'école, on a toujours l'impression de ne pas avoir assez travaillé".