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Reichelt interrompt la belle série de Jansrud

Reichelt laisse sortir sa joie une fois la ligne d'arrivée franchie. [John Locher]
Reichelt laisse sortir sa joie une fois la ligne d'arrivée franchie. - [John Locher]
Après trois succès en trois courses disputées, Kjetil Jansrud a trouvé son maître, Hannes Reichelt. L'Autrichien a remporté le super-G de Beaver Creek devant le Norvégien et Alexis Pinturault. Défago (7e) et Janka (9e) ont, eux, sauvé le bilan suisse.

Jansrud ne deviendra donc pas le premier coureur à gagner quatre courses de suite depuis Hermann Maier en 1998. Un peu plus brouillon que les jours précédents, le Scandinave a échoué assez nettement face à Reichelt, vainqueur avec 52 centièmes d'avance.

Le skieur de Salzbourg, qui a remporté sa 8e victoire en Coupe du monde, avait été l'un des coureurs les plus malheureux de l'hiver dernier. Juste après avoir triomphé en descente à Kitzbühel, il avait été victime d'une hernie discale, ce qui l'avait privé des JO de Sotchi où il aurait été l'un des hommes à battre. Le voilà de retour au sommet et bien décidé à rattraper le temps perdu.

Top 10 amer pour Défago

Côté suisse, Didier Défago peut nourrir de gros regrets. Dans les temps de Reichelt durant quasiment toute la course, le Valaisan s'est montré trop direct sur l'une des dernières courbes, perdant près d'une seconde dans l'affaire. Et au lieu de monter sur un podium qui lui semblait promis, le skieur de Morgins a dû se contenter de la 7e place.

Un résultat qui reste, malgré tout, très correct pour le vétéran du circuit (37 ans), lui qui n'avait pas encore intégré le top 10 cette saison. La remarque vaut aussi pour Carlo Janka, classé à un encourageant 9e rang. A noter aussi la "perf" du Grison Thomas Tumler, dossard 36 et auteur du meilleur résultat de sa carrière sur le circuit avec sa 13e place.

Beat Feuz pas dans le coup

Sur le podium la veille en descente (2e), Beat Feuz a échoué hors du top 20 en super-G, une discipline dans laquelle il n'a pas encore retrouvé son meilleur niveau depuis sa grave infection au genou gauche en 2012. Le Bernois aurait toutefois pu prétendre à mieux samedi, s'il ne s'était pas laissé surprendre par une compression en fin de parcours.

Patrick Küng, lui, n'a rien à retirer de positif de cette étape de Beaver Creek. Eliminé vendredi en descente, le Glaronais a connu le même sort en super-G, qu'il avait pourtant remporté l'an dernier.

si/bond

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