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Patrice Morisod de retour à Swiss-Ski?

Patrice Morisod pourrait bien retrouver bientôt Swiss-Ski... [Jean-Christophe Bott]
Patrice Morisod pourrait bien retrouver bientôt Swiss-Ski... - [Jean-Christophe Bott]
Patrice Morisod l'a confié à RTS La Première ce vendredi matin: il ne prolongera très vraisemblablement pas son contrat de responsable du groupe vitesse de l'équipe de France, qui arrivera à son terme en fin de saison. Un retour à Swiss-Ski, dont le Valaisan était parti en 2009, est envisageable, mais à ce stade il ignore encore de quoi son avenir sera fait.

"J'ai d'autres contacts, et il y a des choses intéressantes", confie celui qui avait notamment entraîné Cuche, Défago ou encore Zurbriggen par le passé. "Je prendrai une décision après les Mondiaux de Vail/Beaver Creek".

Selon différentes sources, la Fédération française de ski connaîtrait quelques sérieux soucis financiers...

Swiss-Ski avait déjà tenté de récupérer son entraîneur à succès l'an passé, lui proposant même un gros salaire annuel (on avait alors évoqué une somme comprise entre 160'000 et 180'000 francs). Le technicien de Zinal avait alors préféré prolonger son bail avec les Tricolores, chez qui il avait dit se sentir bien.

Il y a quelques semaines, dans la Tribune de Genève/24 heures, le président de Swiss-Ski Urs Lehmann avait déclaré avoir regretté le départ de Patrice Morisod, en avril 2009, après 18 ans passés au sein de la fédération helvétique.

Trop d'entraîneurs étrangers en Suisse, dit Morisod

Va-t-on donc désormais tenter de récupérer celui qui avait notamment conduit Didier Cuche à 3 Globes de cristal (descente en 2007 et 2008, géant en 2009) et à 3 médailles aux Championnats du monde (or en super-G et argent en descente en 2009, bronze en géant en 2007)?

Ce serait en tout cas étonnant que Swiss-Ski ne tente pas sa chance. Mais il est bien possible également que Morisod exigera davantage de stabilité en vue d'un retour. "Il y a eu énormément de changements d'entraîneurs, ou encore quatre chefs alpins différents. Mais ce qui me gêne le plus en ce moment en Suisse, c'est le nombre d'entraîneurs étrangers. Il y en a plus que 50%", avance-t-il.

"Pour les jeunes entraîneurs suisses, qui ont des capacités, qui sont doués, les portes sont vraiment fermées. Il y a vraiment un gros boulot à faire. Et il faudrait travailler beaucoup plus dans la continuité!".

Comme on dit dans ces cas-là, affaire à suivre...

Wengen, Daniel Burkhalter - Twitter @DaniBurkhalter

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