Paris débloque son compteur "SG"

Dominik Paris a conquis une victoire amplement méritée. L'Italien n'en finissait plus de tourner autour de la première place cet hiver, lui qui a multiplié les top 5 (8 en 9 courses !), mais sans encore goûter au succès.

Sa persévérance a toutefois fini par être récompensée. Et pour une fois cette saison, personne n'est venu lui voler la vedette. Il s'en est néanmoins fallu de peu avec l'Autrichien Matthias Mayer, parti quatre dossards après lui et qui a échoué à seulement six centièmes.

A noter que c'est la première fois que Dominik Paris s'impose en super-G en Coupe du monde, lui qui avait déjà glané trois victoires en descente. En revanche, il n'en est pas à son coup d'essai à Kitzbühel, où il avait gagné la descente lors de l'édition 2013.

Une deuxième course est programmée vendredi à Kitzbühel. Une manche de slalom (dès 16h45) sera en effet couplée à ce super-G pour donner lieu à un super-combiné.

Caviezel manque de peu le top-5

Cinq jours après avoir trusté les avant-postes chez eux à Wengen, les Suisses sont rentrés dans le rang en terre autrichienne. La déception est donc de mise, même si les troupes helvétiques sont surtout attendues samedi en descente, une discipline qui leur convient mieux cet hiver que le super-G.

Il y avait toutefois mieux à espérer vendredi. Et notamment pour Mauro Caviezel, le Suisse qui monte dans les disciplines de vitesse. Le Grison de 26 ans était dans les temps pour accrocher un top 5 avant de commettre une erreur dans la traverse finale et de reculer au 13e rang.

Comme Mauro Caviezel et Patrick Küng, Didier Défago (10e) a effectué de bons passages sur la Streif, notamment dans la traverse. Cela n'a néanmoins pas suffi au Valaisan pour conserver son titre, une année après avoir remporté ce super-G sur la Streif. Cela s'est moins bien passé pour Beat Feuz et Carlo Janka, hors du top 15. Victime d'une grosse chute, Marc Gisin a dû être héliporté.

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si/jbla