Troisième vendredi en descente, la Tessinoise a glané sa cinquième médaille dans un rendez-vous majeur (Mondiaux + JO), mais l'or manque toujours à son palmarès. Et ça, pour une skieuse aussi ambitieuse qu'elle, ce n'est plus possible. Son sourire forcé sur le podium le prouve: Lara Gut veut l'or et rien d'autre.
Tina Maze favorite
Est-elle capable de combler cette lacune en super-combiné ? C'est possible, mais si cela s'annonce très difficile face à une adversaire aussi redoutable que Tina Maze. La Slovène maîtrise comme personne cette discipline, elle qui brille indifféremment en descente et en slalom. Et au vu de la forme affichée depuis le début des Mondiaux - 1ère en descente, 2e en super-G -, elle devrait logiquement continuer sa razzia lundi soir (18h/22h15 en Suisse).
Tina Maze n'est toutefois pas infaillible, comme l'a prouvé le dernier super-combiné auquel elle a participé aux JO de Sotchi. Là aussi favorite, elle ne s'était finalement classée qu'au 4e rang. De quoi laisser un espoir à Lara Gut, mais également à quelques autres candidates au podium comme les Autrichiennes Nicole Hosp, Anna Fenninger et Kathrin Zettel ou les Américaines Lindsey Vonn et Julia Mancuso.
Tout risquer, mais terminer le slalom
Avant de compter sur une défaillance de Tina Maze, Lara Gut devra d'abord rallier l'arrivée de ce super-combiné. Une discipline dans laquelle elle reste sur trois cruelles éliminations aux Mondiaux de Garmisch en 2011, à ceux de Schladming en 2013 et aux JO de Sotchi en 2014. Par trois fois, la Tessinoise était très bien placée après la descente, avant de sortir dans la manche de slalom alors qu'une médaille lui semblait promise.
Reste donc à espérer que la réussite soit de son côté et qu'elle finisse enfin ce satané slalom."Je continue de beaucoup m'entraîner en slalom, même si ce n'est sans doute pas assez par rapport aux meilleures spécialistes de la discipline. Et même si je sors souvent, j'aime le slalom", a-t-elle assuré.
A elle de le confirmer lundi soir, mais aussi de s'inspirer des Mondiaux de Val d'Isère en 2009, lorsqu'elle avait décroché la médaille d'argent du super-combiné. A la nuance près que, la connaissant, elle ne satisfera pas d'une nouvelle médaille d'argent.
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si/bolt
Gisin n'est pas venue en touriste
Tout juste remise de sa blessure à un genou, Dominique Gisin espère participer au géant des Mondiaux de Beaver Creek/USA, jeudi, mais surtout s'y illustrer. "Je ne suis pas venue jusqu'ici pour faire de la figuration", dit-elle.
"Je suis peut-être la seule à y croire, mais je pense que j'ai un coup à jouer. Je connais très bien mon corps et je sais de quoi je suis capable", a assuré l'Obwaldienne de 29 ans, championne olympique de descente à Sotchi.
Ses résultats de l'hiver dans la discipline n'incitent pourtant pas vraiment à l'optimisme. Son meilleur résultat est un 7e rang à Kuethai/AUT.