La course, qui se déroulera en style classique avec un départ en ligne, occupe une place à part dans la grande histoire du ski de fond et dans le coeur du Grison. "Si je ne devais gagner 'que' le 50 km, je pourrais m'en accommoder", a-t-il dit quelques jours avant de s'envoler pour la Suède.
Bête de course, Cologna encaisse généralement très bien la répétition des efforts et l'accumulation des kilomètres, comme l'ont démontré ses trois victoires au Tour de ski.
Reste à savoir si le triple champion olympique est au faîte de sa forme à Falun. Pour Adriano Iseppi, ancien chef du fond à Swiss-Ski, cela ne fait aucun doute: "Dario se trouve à 100 % de ses possibilités. La façon dont il a attaqué dans la dernière montée du skiathlon était sensationnelle. Même si Maxim Vylegzhanin (vainqueur devant Cologna) a pu revenir."
si/fg
Les malheurs de Cologna sur 50km
Aux JO de Sotchi, Dario cassait un ski dans les derniers kilomètres et voyait toutes ses chances s'envoler (27e au final), alors qu'il était en course pour une médaille. Deux ans plus tôt, aux Mondiaux de Val di Fiemme, la fusée du Val Müstair remportait la médaille d'argent derrière Johan Olsson, non sans avoir chuté vers le 20e km. Aux Mondiaux 2011 à Oslo, un matériel peu performant et une forme insuffisante l'avaient rejeté à la 20e place.
Et tout le monde se souvient qu'aux JO de Vancouver, Cologna était tombé dans le dernier virage alors qu'il tentait de déborder Olsson pour aller chercher une médaille (10e place). Enfin, en 2009, aux Championnats du monde de Liberec, celui qui n'était pas encore "super Dario" avait simplement renoncé à prendre le départ du 50 km, fatigué.