Le retour de nombreux éclopés

La station savoyarde, qui accueillera aussi un géant (dimanche), est habituée à recevoir le circuit masculin pour des épreuves techniques sur sa Face de Bellevarde. Pour la vitesse, en revanche, cela fait bientôt 10 ans que la piste Oreiller-Killy n'a plus été utilisée en Coupe du monde messieurs, soit depuis une victoire du Français Pierre-Emmanuel Dalcin en descente en janvier 2007.

Ce début de saison en vitesse, l'équipe de Suisse l'aborde avec plusieurs inconnues. Et notamment concernant Beat Feuz, rattrapé par la guigne alors qu'il semblait enfin épargné par les soucis de santé. Le Bernois a été victime d'une paralysie faciale à la mi-novembre, le coupant net dans sa préparation.

Les "revenants"

L'incertitude est aussi de mise pour Patrick Küng, de retour à la compétition à Val d'Isère après quasiment une année d'absence. Le champion du monde de descente s'était blessé au genou durant l'été 2015. Le Glaronais assure qu'il va mieux, mais il lui faudra sans doute un peu de temps pour retrouver le bon rythme. Une remarque qui vaut pour Sandro Viletta et Mauro Caviezel, également de retour de blessure.

Du coup, Carlo Janka semble être le Suisse le mieux armé pour Val d'Isère. Le Grison a enfin vécu une préparation estivale sans couac, ce qui a rarement été le cas ces dernières années. Preuve de sa bonne condition, le coureur d'Obersaxen s'était réessayé au géant fin octobre à Sölden - il avait partiellement abandonné cette discipline l'hiver dernier - avec une encourageante 13e place à la clef.

ats/bao