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Karl Freshner épaulera les Suissesses

Ablplan [OLIVIER MAIRE]
Après 7 ans passés aux côtés de Stefan Abplanalp (gauche), Fränzi Aufdenblatten devra composer avec un nouveau coach. - [OLIVIER MAIRE]
Quelques jours après le licenciement de Stefan Abplanalp (photo) à la tête de l'équipe suisse féminine de vitesse, Swiss-Ski et Dierk Beisel ont décidé de faire appel au très expérimenté Karl Freshner pour épauler les coureuses.

Le premier entraînement de la descente Coupe du monde dames de Bansko après le licenciement de l'entraîneur de vitesse, Stefan Abplanalp s'est déroulé sans problème du côté helvétique. Les descendeuses suisses vont recevoir le renfort dans le staff d'entraîneurs de l'expérimenté Karl Freshner, qui s'est envolé pour la Bulgarie.

La solution avancée par Swiss-Ski qui voyait le chef des entraîneur Mauro Pini s'occuper du groupe de vitesse jusqu'à la fin de la saison a été entre-temps abandonnée. En raison de la résistance des skieuses, qui expliquent ne pas trouver en Pini la personne de confiance comme l'était le Bernois Stefan Abplanalp. "Avec Daniele Petrini et Dominique Pittet, les anciens assistants de Stefan Abplanalp, nous avons deux entraîneurs expérimentés qui s'occupent des skieuses depuis longtemps. En raison des blessures de quelques descendeuses, il y a assez de capacités engagées. Mais nous allons encore détacher Karl Freshner pour venir épauler le groupe", explique Dierk Beisel, responsable du sport d'élite à Swiss-Ski.

"Karl l'implacable", comme est surnommé l'Autrichien Karl Freshner (72 ans) dans le milieu, doit apaiser la situation dans un climat émotionnel exacerbé. Freshner, qui remplit divers mandats pour Swiss-Ski et qui se dirige vers un rôle de mentor, était déjà présent sur les courses dames cet hiver à Bad Kleinkrichheim et à St-Moritz. "Karl est un partenaire expérimenté sur les questions liées à la course. En outre, il a un rapport privilégié avec les skieuses, ce qui est très important pour le moment. Avec lui et le staff des entraîneurs, nous sommes bien représentés à Bansko", assure Dierk Beisel.

Un gros vide à combler pour les skieuses

Pour Fränzi Aufdenblatten, la plus expérimentée de l'équipe dames, il est évident qu'elles "sont assez professionnelles pour retrouver un meilleur ski qu'à Sotchi. Nous devons montrer le meilleur." La Valaisanne de 30 ans ne prend pas des pincettes et lâche: "C'est un fait que Stefan (réd: Abplanalp) me manque sur la piste et aussi lors des analyses vidéo. Finalement, j'ai travaillé sept ans avec lui." Elle doit maintenant se concentrer sur l'avenir. "Si je repense à cette affaire tout le temps, je ne pourrai plus prendre un virage correctement."

Lors du premier entraînement à Bansko, Lara Gut s'est classée quatrième. La piste bulgare évoque de bons souvenir pour la Tessinoise. Lors des premières course Coupe du monde organisée voilà trois ans alors qu'elle était âgée de 17 ans, elle avait manqué de peu le podium lors des deux descentes. "A cette époque, j'avais pris beaucoup de plaisir sur ce tracé technique, souligne Gut. "J'en ai aussi eu lors du premier entraînement. Espérons que cela continue jusqu'à la fin de la semaine."  Sur le licenciement de Stefan Abplanalp, la Tessinoise ne se dérobe pas. "Stefan manque partout. C'est grave ce qui s'est passé."

si/bond

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