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Cuche, "Ca aide de revenir sur une piste où on est à l'aise"

Didier Cuche se montre confiant à l'approche du Lauberhorn.
Didier Cuche se montre confiant à l'approche du Lauberhorn.
Deuxième ces deux derniers hivers au Lauberhorn, Didier Cuche espère que ce sera "la bonne" en 2009. Le Neuchâtelois a déjà remporté le 1er entraînement à Wengen.

tsrsport.ch: Didier Cuche, vous avez
démontré qu'il faudrait à nouveau compter avec vous cette année au
Lauberhorn...




DIDIER CUCHE: Je suis parti avec l'envie d'aller
vite dès le 1er test, car c'est le meilleur moyen de se mettre en
confiance pour une course. J'ai retrouvé mes repères, fait des
fautes aussi, mais pas des grosses. Mais ça explique les passages
où j'étais moins rapide.

"Trouver le bon dosage"

tsrsport.ch: Le souvenir de vos deux 2e
places, ça aide pour aborder la course?




DIDIER CUCHE: Oui, ça aide toujours d'arriver sur
une piste où on a eu de bonnes sensations et de bons résultats. On
est un peu plus décontracté que sur une piste où on sait qu'on doit
se faire violence pour aller vite.



tsrsport.ch: Jadis vous ne vous sentiez pas
trop à l'aise au Lauberhorn. Pourtant, tout a changé depuis deux
ans...




DIDIER CUCHE: Est-ce un hasard ou pas, mais cela
correspond à la saison où j'ai changé de matériel. Chez Head, je me
sens bien, ça glisse bien et j'ai de très bonnes possibilités de
réglages au niveau des chaussures.



Il est d'ailleurs très difficile de faire un réglage juste ici à
Wengen car il y a des parties verglacées, d'autres qui crochent
très bien. Je dirais que la moitié du tracé est préparée avec de
l'eau. C'est ce qui fait toute la difficulté. Il est difficile de
maîtriser le terrain.



Dans l'ensemble, il faut être doux, mais il y aussi des passages
où il faut avoir du coeur et se "balancer". Trouver le bon dosage
entre tous ces paramètres de haut en bas font que l'on peut être
rapide. Et ce n'est pas parce que ça a bien marché une année que
c'est toujours le cas.

"L'année passée, c'est l'année passée"

tsrsport.ch: Justement, d'une année à
l'autre, les repères sont-ils les mêmes?




DIDIER CUCHE: Ne dit-on pas qu'on ne change pas
une équipe qui gagne? Quand ça marche, il ne faut pas chercher à
faire autre chose.



tsrsport.ch: Vous avez été battu deux fois
par Bode Miller. Avez-vous regardé ces courses pour savoir ce que
l'Américain faisait mieux que vous?




DIDIER CUCHE: Non, car l'année passée, c'est
l'année passée. Le terrain n'est pas tout à fait la même chose même
si on est toujours sur la même montagne. On a fait des courses
similaires. L'an passé, ce n'était à mon avis pas un hasard qu'on
soit de nouveau devant...



Wengen, Daniel Burkhalter

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"Je viens peut-être de dire que je serai toujours là en 2011!"

tsrsport.ch: Wengen maintenant, puis Kitzbuehel, Garmisch et les Mondiaux de Val d'Isère. Ce sont des courses que vous appréciez. Ce mois de janvier est crucial avant les Championnats du monde?
DIDIER CUCHE: Wengen, c'est une piste légendaire, l'une des plus difficiles à gagner. Il faut de l'engagement et du courage. Kitzbuehel, il n'y a même pas besoin d'expliquer, il faut un gros coeur. Et Garmisch, c'est une préparation pour les Mondiaux, donc on y pense forcément un peu. Ouh là, je viens peut-être de dire que je serai toujours là en 2011! (réd: les CM se tiendront dans cette station en 2011...)

Dans l'ensemble, ce sont des courses où on sait où on va, mais on ne sait pas si on finira la semaine entier! Donc il n'y a pas à penser aux points ou à la Coupe du monde, mais seulement à être à son affaire, faire les mouvements justes.

tsrsport.ch: Le général de la Coupe du monde, vous y pensez quand même?
DIDIER CUCHE: On arrive seulement maintenant à la moitié (réd: 4/9 descentes disputées). Les gros morceaux arrivent et je sais que je peux être performant. C'est bon pour la confiance, même si je n'ai jamais douté jusque-là. Je sais où j'ai fait des erreurs!