Daniel Albrecht, gravement accidenté début 2009 à Kitzbühel, est aujourd'hui "convaincu à 100%" qu'il fera son retour sur le circuit de la Coupe du monde. Le Valaisan n'est cependant pas encore en mesure d'avancer une date.
Retour à Sölden?
Il n'est pas exclu que le skieur de Fiesch soit de la partie pour l'ouverture de la saison à Sölden dans trois semaines. "Sölden est une possibilité", a-t-il déclaré à Zurich à l'occasion de la promotion de sa nouvelle ligne de vêtements. "Mais il est encore trop tôt pour prendre une décision. Je me prononcerai sur la base des prochains entraînements."
En septembre de l'année dernière déjà, quelques mois seulement après sa terrible chute sur le saut final de la Streif lors d'un entraînement de descente le 22 janvier 2009 qui lui avait occasionné trois semaines de coma, Albrecht avait évoqué la possibilité de revenir pour Sölden. Une ambition finalement reportée de douze mois. "A l'époque déjà, je sentais que je reviendrais. Mais maintenant, j'en suis pleinement convaincu", dit-il.
"Techniquement, je dois encore progresser"
Le champion du monde 2007 du combiné peut à nouveau s'entraîner normalement. "Sur le plan de la condition physique, je suis au niveau d'avant mon accident. Mais techniquement, sur les skis, je dois encore progresser."
Le Valaisan ira se préparer ces prochains jours dans le Pitztal avec ses camarades de l'équipe de Suisse, avant peut-être de retourner à Saas Fee, où il se trouvait déjà ces derniers temps. Pour la première fois depuis son crash, il a même tâté à nouveau de la descente.
"L'écart avec les autres se réduit"
"Tout s'est passé sans problème. C'était ma première descente depuis longtemps, et je voulais voir comment je me comportais. J'ai démarré timidement pour accélérer progressivement. Mes entraîneurs ont été les seuls à avoir peur." Albrecht a également effectué ses premiers sauts. "J'ai fait un saut de 60m. En l'air, j'étais très calme et j'ai pris du plaisir pendant l'envol."
Le jeune homme ne craint pas non plus la comparaison avec ses camarades. "Au début, je concédais beaucoup de temps à l'entraînement, c'est compréhensible. Mais l'écart s'est réduit petit à petit." A tel point qu'il se voit bien aujourd'hui tenter à nouveau un jour sa chance en descente. "Mais ma discipline principale reste le géant."
si/mor