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Le grand huit émotionnel de Didier Cuche

Cuche a finalement été autant sollicité par les médias que s'il avait remporté la descente du Lauberhorn. [PETER KLAUNZER]
Cuche a finalement été autant sollicité par les médias que s'il avait remporté la descente du Lauberhorn. - [PETER KLAUNZER]
C'est un Didier Cuche ému qui est venu évoquer devant la presse la nouvelle ligne dans son palmarès, son titre de "Suisse de l'année 2011".

"Il m'est difficile de décrire ce que je ressens, surtout que pour une fois, ça ne concerne pas que l'aspect sportif", dit-il.

"C'est un honneur, mais aussi un devoir. J'aurai peut-être désormais davantage de pression en tant que personnalité qu'en tant que sportif".

Une émotion évidemment encore décuplée après son échec lors de la descente du Lauberhorn l'après-midi (15e). "Au niveau des émotions, c'était évidemment le grand huit hier. Je prends une "tarte" en descente et, un peu plus tard, je suis désigné "Suisse de l'année"!

Une coupette avec Beat

Un Cuche "très fier" au moment d'expliquer les raisons de son élection: "Certains traits de mon caractère doivent plaire au public, mais je n'aurais pas gagné sans succès. Et j'en ai eu l'année passée. Ma régularité des dernières années a sûrement aussi aidé...".

Personne ne lui a donc "reproché" son nouvel échec à Wengen. "Apparemment pas", sourit-il. "J'ai d'abord pensé qu'un succès ou un podium ici me procureraient un coup de "boost", mais le public m'a tout de même soutenu".

C'est donc finalement autour d'une coupe de champagne avec Beat Feuz notamment que le Neuchâtelois a bouclé son samedi. "Tout est bien qui finit bien, c'est vrai!", conclut Cuche.

De Wengen, Daniel Burkhalter

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