"Il m'est difficile de décrire ce que je ressens, surtout que pour une fois, ça ne concerne pas que l'aspect sportif", dit-il.
"C'est un honneur, mais aussi un devoir. J'aurai peut-être désormais davantage de pression en tant que personnalité qu'en tant que sportif".
Une émotion évidemment encore décuplée après son échec lors de la descente du Lauberhorn l'après-midi (15e). "Au niveau des émotions, c'était évidemment le grand huit hier. Je prends une "tarte" en descente et, un peu plus tard, je suis désigné "Suisse de l'année"!
Une coupette avec Beat
Un Cuche "très fier" au moment d'expliquer les raisons de son élection: "Certains traits de mon caractère doivent plaire au public, mais je n'aurais pas gagné sans succès. Et j'en ai eu l'année passée. Ma régularité des dernières années a sûrement aussi aidé...".
Personne ne lui a donc "reproché" son nouvel échec à Wengen. "Apparemment pas", sourit-il. "J'ai d'abord pensé qu'un succès ou un podium ici me procureraient un coup de "boost", mais le public m'a tout de même soutenu".
C'est donc finalement autour d'une coupe de champagne avec Beat Feuz notamment que le Neuchâtelois a bouclé son samedi. "Tout est bien qui finit bien, c'est vrai!", conclut Cuche.
De Wengen, Daniel Burkhalter