Chez les hommes, la course de distance la plus courte sera désormais de 10 km, alors que le skiathlon comprendra 20 km. Les femmes auront, elles, le redoutable honneur de disputer un 50 km à Oslo/Holmenkollen en fin de saison. Ces nouveaux formats ne seront toutefois pas appliqués lors des Mondiaux de Planica en février.
L'équipe de Suisse a connu des changements majeurs avant cet hiver, le premier d'un nouveau cycle olympique. Outre le quadruple champion olympique Dario Cologna, Laurien van der Graaff et Jovian Hediger ont également mis fin à leur carrière. Nadine Fähndrich est donc la nouvelle cheffe de file de Swiss-Ski.
L'équipe de Suisse semble pour l'heure mieux armée en sprint que sur les longues distances. On peut ainsi attendre de Nadine Fähndrich, 5e aux Jeux olympiques, une qualification pour la finale (top-6) dans les deux styles. Chez les hommes, Valerio Grond aborde la saison dans la peau du champion du monde des moins de 23 ans.
ats/adav
Vers une domination norvégienne
En l'absence de la Russie, la Norvège devrait exercer une domination encore plus nette, surtout chez les messieurs. Chez les dames en revanche, de nouvelles perspectives s'ouvrent sur les plus longues distances après la retraite de la reine Therese Johaug.
Du changement en coulisses
Les changements sont aussi importants dans les coulisses. Respectivement chef du nordique et du ski de fond, Hippolyt Kempf et Christian Flury ont tous deux quitté leur poste après un hiver 2021/22 compliqué. Ils sont remplacés respectivement par la Norvégienne Guri Knotten (ex-coach de Cologna) et Lars Brönnimann.
A Davos et au Val Müstair
Fondeurs et fondeuses helvétiques auront droit à leurs temps forts habituels à domicile, avec l'étape de Davos les 17/18 décembre (sprint et 20 km) ainsi que les deux premières étapes du Tour de Ski au Val Müstair les 31 décembre et 1er janvier (sprint et poursuite 10 km). Les Mondiaux de Planica sont prévus du 21 février au 5 mars.