- Roger Federer, quelle est votre explication pour cette défaite?
ROGER FEDERER: Dominic a bien joué et mon mauvais départ n'a bien sûr pas aidé. Mais je me suis repris et la partie a été équilibrée par la suite. J'ai eu mes chances et je ne pense pas avoir raté mon match.
- Vous n'avez plus le droit à l'erreur, dès mardi contre Berrettini (15h00 sur RTS Deux)...
ROGER FEDERER: Dès à présent, ce Masters est un tournoi comme les autres, où la défaite est interdite. Je vis cela chaque semaine depuis 20 ans, rien de neuf.
- Sur le Circuit, on a d'habitude plus de temps pour digérer une défaite. Qu'implique le fait de devoir rejouer deux jours plus tard?
ROGER FEDERER: J'ai également déjà vécu cela. On peut aussi y voir du positif car, normalement, on n'a pas de seconde chance. Je sais bien sûr que ma situation est désormais délicate. J'étais venu ici pour gagner tous mes matches, cet objectif ne pourra pas être atteint. Ma priorité est désormais de me préparer à affronter Berrettini.
- Vous aviez trouvé la surface plus rapide que les années précédentes. Confirmez-vous? Et, si oui, cela n'aurait-il pas dû constituer un avantage pour vous?
ROGER FEDERER: On peut voir les choses comme cela. Mais plus vite ça va, moins il y a de marge d'erreur.
ats/alt
Des stats en faveur de Federer
Les statistiques parlent largement en faveur de Federer. Dans ses 16 précédentes participations aux "ATP Finals", il a gagné à... 16 reprises son 2e match de poule. Et il n'a jamais perdu le moindre set lorsqu'il s'est retrouvé dos au mur après une défaite initiale! Nikolay Davydenko (en 2007), Radek Stepanek (2008), Richard Gasquet (2013) et Dominic Thiem l'an dernier ont ainsi tous fait les frais du réveil du Bâlois lorsqu'il s'est retrouvé dans cette situation. Mais le Bâlois n'a jamais dû affronter Novak Djokovic dans un 3e match-couperet en poule...