Les rencontres ont débuté avec une heure de retard, vers 13 h locales (3 h en Suisse), dans des conditions meilleures mais toujours brumeuses.
La qualité de l'air de la ville était "très mauvaise" à 9 h, soit un peu moins dégradée que mardi où elle était qualifiée de "dangereuse" par l'Agence pour la protection de l'environnement de l'Etat de Victoria (EPA). "Les conditions au Melbourne Park sont surveillées constamment", a déclaré la Fédération australienne de tennis, chargée de l'organisation du tournoi, qui doit débuter le 20 janvier.
Les décisions concernant la reprise du jeu seront prises en concertation avec l'équipe médicale du tournoi, les services météorologiques et des scientifiques de l'EPA. Le ciel pourrait toutefois offrir un répit aux joueurs puisque le bureau météorologique de l'Etat de Victoria prévoit des orages dans la journée de mercredi qui pourraient être accompagnées de pluies diluviennes.
afp/ace
Mardi de colère
Mardi, les autorités avaient conseillé aux habitants de Melbourne de "rester à l'intérieur portes et fenêtres fermées", mais les organisateurs avaient maintenu les matches en dépit également de la chaleur de l'été australien. Outre Dalila Jakupovic, qui a abandonné, Eugénie Bouchard avait souffert de douleurs à la poitrine, vraisemblablement dues à des difficultés respiratoires, et l'Australien Bernard Tomic a déclaré avoir eu du mal à respirer. Plusieurs joueuses et joueurs ont critiqué la décision de faire jouer des matches dans ces conditions.
Tiley se défend
Le patron de l'Open d'Australie Craig Tiley a balayé les critiques, affirmant que "tout le monde a reçu un email", expliquant que toute décision était prise après consultations d'experts. Tiley avait affirmé la semaine passée qu'une annulation de l'Open d'Australie, ce qui serait une première depuis la Seconde guerre mondiale, était peu probable, alors que Novak Djokovic, président du Conseil des joueurs au sein de l'ATP, avait estimé que cette question devait être posée.