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"Réussir un tel renversement dans un tournoi du Grand Chelem est magnifique, savoure Roger Federer. La défaite en finale du dernier Wimbledon contre Novak Djokovic avait été très cruelle. Avec ce succès ce soir, on constate que les choses peuvent aussi tourner de mon côté".
Touché aux adducteurs dès le 2e set, le Bâlois est resté sur le court parce qu'il était "sûr de ne pas aggraver cette blessure". "Mais non, je ne veux pas parler de blessure, mais plutôt de douleur, dit-il. J'ai cherché à jouer avec moins d'explosivité pour diminuer les risques. Et au fil des jeux, je me suis libéré dans la tête. A un moment donné, je me suis dit que je n'avais plus rien à perdre et que c'était à Sandgren d'aller chercher la victoire. Je me suis mis à mieux servir et à commettre moins de fautes."
Je vais parler aux docteurs, ici à Melbourne et en Suisse. On verra bien si je dois me soumettre à une IRM.
La grande question est désormais de savoir si Roger Federer sera d'attaque pour sa demi-finale de jeudi soir. "Je me donne une chance de jouer correctement cette demi-finale, lance-t-il. J'ai deux jours pour récupérer. L'une de mes grandes forces a toujours été de voir le côté positif des choses. Je verrai mercredi matin à mon réveil comme je me sens. Je vais parler aux docteurs, ici à Melbourne et en Suisse. On verra bien si je dois me soumettre à une IRM."
Après avoir livré de tels matches, on se dit que tout est vraiment possible. Oui, j'y crois ! J'y croirai tant que je n'aurai pas serré la main d'un adversaire qui gagnera une balle de match contre moi.
Malgré son âge, la valeur de l'opposition à laquelle il sera confrontée et ces adducteurs qui sifflent, Roger Federer veut toujours croire en son étoile à Melbourne. "J'ai survécu aux deux rencontres contre John Millman et contre Tennys Sandgren. Après avoir livré de tels matches, on se dit que tout est vraiment possible. Oui, j'y crois! J'y croirai tant que je n'aurai pas serré la main d'un adversaire qui gagnera une balle de match contre moi."
"Si je dois rencontrer Novak Djokovic jeudi soir, je sais que je peux le battre si je joue mon jeu, affirme-t-il avec force. J'y suis parvenu en novembre dernier au Masters de Londres. Il est toujours utile de rappeler à mon âge que je peux gagner des tournois et que je peux m'imposer contre les meilleurs joueurs du monde. Mais je sais aussi que le défi est plus grand ici à Melbourne."
Pas grand, mais immense.
ats/ace