"Il y aura besoin encore de quelques mois minimum pour pouvoir voyager dans le monde entier. Les tournois se jouent sur tous les continents, c'est donc très difficile pour le tennis de reprendre la saison. Ce n'est pas comme un championnat de foot qui se dispute dans un seul pays et où c'est peut-être plus facile à gérer", explique Claudio Mezzadri.
Tout cela a des conséquences très concrètes sur les joueurs et joueuses, qui ne sont pas tous millionaires. Privés pour la plupart de rentrées financières, ils pourraient voir leur situation devenir précaire si la situation devait se prolonger.
"Joueur de tennis est métier d'indépendant, donc je pense que certains commencent à taper gentiment dans leur économies, analyse Antoine Bellier. Je n'ai que mes frais à moi comme la nourriture car j'ai la chance de ne pas avoir de loyer quand je vis chez mes parents à Genève. Si on ne joue pas, il n'y a aucune rentrée. Il faut bien trouver l'argent quelque part. On va pouvoir tenir quelques mois, mais après cela va être compliqué", conclut le 544e joueur mondial.
adav