"C'est dur d'imaginer la sortie tout de suite, dit-il. Le tennis est l'un des sports les plus compliqués à gérer par rapport au coronavirus. Non seulement, il faut que les pays s'ouvrent, mais il faut qu'on puisse voyager et se rassembler. Le tennis sera la dernière étape. Roland-Garros, par exemple, ce n'est pas organisé par cinquante personnes. Donc même si on joue sans public, il y a énormément de gens sur place. C'est trop tôt pour savoir. Tout est possible. C'est possible qu'on ne rejoue plus du tout cette année."
Enfin, le triple vainqueur en Grand Chelem rappelle "l'importance de soutenir les joueurs qui ont beaucoup de difficultés". "Si le tennis existe, c'est grâce à tous les joueurs, pas seulement ceux qui sont au top, poursuit-il. Mais tout ça permet de voir qu'il y a un manque d'harmonie dans le tennis pro: les Grands Chelems rapportent énormément d'argent à leur Fédération. Cela crée encore plus de déséquilibres entre ces quatre-là et les autres."
ats/adav
Content de la prise de position de Federer
Par ailleurs, le Vaudois se félicite de la prise de position de Roger Federer qui appelle de ses voeux une fusion entre l'ATP et la WTA. "Quand Roger s'exprime, ça fait bouger les lignes beaucoup plus vite, souligne-t-il. Si l'ATP et la WTA trouvent la bonne formule, ça peut être très intéressant pour le futur du tennis."