Interrogé par l'ancienne joueuse Alizé Lim, le Vaudois s'est dévoilé en toute sincérité. Et notamment sur l'une des défaites les plus douloureuses de sa carrière: la demi-finale du Masters 2014, perdue contre Roger Federer. "Disputer une finale du Masters est, pour moi, le rêve ultime après un titre majeur et jamais je n'aurais dû perdre cette demie", admet Stan Wawrinka.
Et de reprendre: "Cette défaite aurait pu me hanter s'il n'y avait pas eu la finale de Coupe Davis droit derrière. Grâce à elle, je n'ai pas eu le temps de m'appesantir. J'ai dû "switcher" tout de suite. Mais une défaite comme celle-ci aurait été vraiment difficile à digérer, sachant que cela aurait pu être mon dernier match de la saison. Partir en vacances ainsi aurait été compliqué."
Evoquant sa personnalité, Stan Wawrinka confirme être quelqu'un de très émotif. "J'ai dû apprendre à contrôler mes émotions et cela a été un combat tout au long de carrière. Il me fallait les transformer en forces."
On peut en conclure, au vu de son palmarès, que c'est réussi.
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Sceptique pour l'US Open, surtout
Même s'il est conscient que disputer Roland-Garros au mois de septembre sera compliqué, Stan Wawrinka laisse un soupçon d'espoir flotter sur cette possibilité: "Ce serait super pour le tennis et pour le monde, car cela signifierait que tout s'est passé positivement. Mais c'est difficile de l'imaginer..." Le Vaudois est cependant bien plus sceptique concernant l'US Open. "A mon sens, cela sera bien plus compliqué d'aller jouer ce tournoi que Roland, lâche-t-il à Tennismajors.com. Il y a beaucoup moins de chances de le disputer."
Une dernière à Indian Wells
En semi-confinement suisse chez lui, Stan Wawrinka est très actif sur les réseaux sociaux. Sa fille a pris quelques-unes des photos destinées à alimenter ses comptes. Avant de devoir faire ses devoirs sous l'oeil avisé de l'ancien No 3 ATP. "Je l'aide pour ses devoirs, mais elle n'aime pas devoir écouter ses parents", se marre le Vaudois. Qui rappelle que son dernier passage sur un court était à Indian Wells. "Je suis rentré tout de suite après l'annulation, explique-t-il. Je n'avais en effet pas prévu de jouer à Miami. Je tenais à privilégier la préparation sur terre."